Eglise Notre-Dame de Lorette à Roudouallec

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Monument Historique Eglise Notre-Dame de Lorette situé à Roudouallec

Crédit photo : Lanzonnet - Sous licence Creative Commons

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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
56110 Roudouallec - France

Code Insee de la commune : 56199
Morbihan [56] - Vannes - Bretagne

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
1 Place de l'Église 56110 Roudouallec

Eléments protégés :
Eglise (cad. AB 252) : inscription par arrêté du 16 octobre 1930

Description :
L’élévation extérieure de Notre-Dame-de-Lorette accuse un style alternant le flamboyant du XVIe siècle et les nombreux travaux des XVIIIes et XIXes siècles. Le portail occidental est voûté en berceau simplement mouluré, encadré de pilastres à entablement et surmonté d’un fronton triangulaire sommé d’une croix. Le mur pignon occidental est coiffé d’un imposant clocher à chambres doubles superposées sans abat-son et terminé par un clocheton octogonal. Le grand reliquaire et le porche méridional ont été démolis pendant les travaux de la façade méridionale dont le parement extérieur est, aujourd’hui, divisé en deux par une reprise de maçonnerie. À gauche, une baie en arc légèrement brisé à pignon, une jacobine éclairant la tribune moderne en partie haute et une porte en arc brisé doublement mouluré. À droite, le gouttereau est percé d’un portail flamboyant à doubles voussures soulignées de colonnettes toriques à chapiteaux et bases qui se prolongent dans l’arc brisé. Les colonnettes extérieures, plus épaisses, se prolongent en une archivolte en accolade ornée de crochet et d’un fleuron, et encadrée par deux pinacles fleuronnés. Deux fenêtres néo-gothiques, à gâble aux rampants ornés de crochets, éclairent le bas-côté de part et d’autre du portail. Au nord, le mur pignon du bras de transept est contrebuté par deux contreforts obliques présentant chacun une niche à dais gothique et sommé d’un pinacle fleuronné. Le mur est percé d’une baie moderne légèrement brisée et excentrée, les rampants du gâble sont ornés de choux et de crochets, et les crossettes de pignon arborent deux léopards tenant à l’ouest un blason et à l’est une banderole. La façade septentrionale reprend, en partie, les mêmes aménagements que la façade opposée : une reprise de maçonnerie sépare en deux le parement, à droite, une baie en arc légèrement brisé à pignon, et à gauche, un portail en accolade similaire au portail sud et une fenêtre néo-gothique, à gâble aux rampants ornés de crochets. La différence réside dans le fleuron du portail nord qui est frappé d’un écu malheureusement effacé.À l’intérieur, le parement intérieur est totalement dépourvu de badigeon, ce qui permet de repérer aisément les nombreuses reprises de maçonnerie et quelques coups de sabre. Les nombreuses campagnes de restauration sont parfaitement visibles, les trois premières travées sont en arc brisé à simple rouleau chanfreiné reposant sur des chapiteaux à corbeilles moulurées en quart de rond. Les trois travées suivantes, vers l’est, sont en arc brisé à doubles voussures moulurées en cavet pénétrants directement les piles. Toutes reposent sur des piles octogonales, sauf les arcades des troisième et quatrième travées au nord, qui retombent sur une pile de section quadrangulaire. Le gouttereau du bas-côté sud-est prolongé d’un banc en pierre au niveau des deux dernières travées et percé d’une crédence trilobée. Quelques réemplois sont visibles dans la nef, une console à visage humain sur la pile orientale de la quatrième travée, une colonnette, provenant peut-être de l’ancien ossuaire, adossée à la pile orientale de la cinquième travée et le remplage de la baie orientale du bras de transept nord. Enfin, de nombreux pots acoustiques noyés dans la maçonnerie percent en partie hautes les gouttereaux du chœur et des deux dernières travées de la nef.

Historique :
Petite église avec bas-côtés, un transept au nord dont le gâble est amorti par des animaux sculptés, et un chevet polygonal. Fenêtre au nord de la nef à pignon élancé. Elle a été édifiée à l'emplacement d'un édifice plus ancien attesté au XIIe siècle.
Choeur, chapelle nord, 3 dernières travées de nef XVIe siècle. Charpente remaniée en 1729. Chevet remanié en 1766, inscription : " V ET D MIRE LUC DAVID CURE M E ANT CAURANT FAB 1766 "". 3 premières travées de nef et massif occidental reconstruit en 1772 (date sur le clocher).(étude d'inventaire,1986)En 1160, les Hospitaliers se voient confirmer une aumône an Rodoudoed Gallec, par le duc Conan IV. En 1540, frère Jean de La Barre commandeur de Quimper et Beauvoir rend aveu pour sa commanderie et mentionne des droits en la chappelle et membre de Ruidezgallec. Le siècle suivant, lemmandeur Leonor Beaulieu de Belthomas déclare qu’en la paroisse de Gourin, La Treve de Saint Jean de Roudouallec avec ses issües, apartenances et dépendances apartient audit Commandeur avec tous les honnneurs, droits ainsi que dans touttes les autres Eglizes dépandantes de ladite Commanderie. Et il précise la même année, dans son Estat du Revenu et des améliorations de sa commanderie, qu’est fondée en lhonneur de Notre dame et de St. Jean baptiste et n’est tenu le Sieur commandeur à aucun service aux esglize dans leq. Lieu de Roudouallec. Dans le terrier de la commanderie de La Feuillée dressé en 1705, le croquis d’arpentage présente une église de plan basilical à vaisseau central et un bas-côté, un transept et un chœur. Un reliquaire prolonge, à l’extérieur, le mur-gouttereau sud de la nef, et le cimetière occupe entièrement le placître. Puis, dans le terrier établi en 1731, on trouve une aquarelle figurant la façade méridionale de l’église, malgré l’aspect schématique de l’illustration, on distingue aisément la façade occidentale, le reliquaire, le bras de transept sud en saillie et le chœur. La seconde moitié du XVIIIe siècle voit se succéder de nombreux travaux qui vont profondément remanier l’église. En 1766, le chevet est restauré comme l’indique l’inscription sur le mur nord du chœur : V. & D MIRELUC DAVID CURE [Messire Luc David] / M. E. ANT : CAURANT / FA B : 1766, six ans plus tard, les trois premières travées et le clocher sont reconstruits, sur l’impulsion d'un clerc homonyme, David, qui a succédé au précèdent, et dont on voit l’inscription sur la face sud du clocher : COURTOIS : CURÉ : Y : DAVID [Yves David] : PRETRE.(Stéven Lemaître, enquête thématique régionale, 2016)

Périodes de construction :
XVIe siècle, XVIIIe siècle

Propriété de la commune

Informations pratiques de visite ou services :

Ouvert ou fermé à la visite, location de salle, chambres d'hôtes ?

Autres photographies :



Fiche Mérimée : PA00091647

Mobilier classé Monument Historique conservé dans l'édifice :









Dernière mise à jour de la fiche Monumentum : 2024-11-02

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