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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
rue François-Grandon
46600 Martel - France

Code Insee de la commune : 46185
Lot [46] - Cahors - Midi Pyrénées - Occitanie

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
5210 F Rue Droite 46600 Martel

Eléments protégés :
Porte monumentale avec ses vantaux : inscription par arrêté du 31 mars 1928

Description :
L'édifice se compose de deux ailes en équerre bordant une cour sur l'arrière, dans laquelle on pénètre, à partir de la rue Droite, par un portail rejeté sur le côté. La façade sur la rue Droite montre à l'étage de grandes fenêtres à croisée dont les appuis moulurés se prolongent en cordon. Près du portail d'entrée, une tourelle en encorbellement s'élève bien au-dessus du toit : la fiche établie par J. Pardinel fait état d'une pièce décorée de peintures ésotériques. La salle du rez-de-chaussée du corps principal sur rue est couverte d'un berceau en anse-de-panier à arcs doubleaux et liernes. Une tour d'escalier ronde, demi-hors-oeuvre, est placée à l'angle des élévations sur cour : elle est flanquée d'une tourelle qui permet de gagner la pièce du dernier niveau. La porte médiévale, sur la rue Droite, était en calcaire jaune, à claveaux non-extradossés et à chanfrein large ;la partie conservée est liée au mur latéral qui n'était pas mitoyen, étant séparé de la maison voisine par un étroit intervalle.

Historique :
La porte Renaissance présente un encadrement de deux colonnes à chapiteaux corinthiens, un entablement et un fronton cantonné de deux consoles. Le marteau est composé d'un gros anneau de fer forgé à huit pans, monté sur une platine circulaire découpée et burinée.
La construction de l'hôtel, à la fin du XVIe siècle ou au début du siècle suivant, a probablement profité d'un regroupement parcellaire et fait disparaître des maisons médiévales dont ne subsiste que le vestige d'une porte qu'il faut peut-être dater du XIIe siècle, ou du début du 13e. "En 1757, cote 284 du cadastre, la maison appartient à M. de Briance, puis au XIXe siècle à Vergne de Ferron, pharmacien, propriétaire du château de Plumegal à Creysse, vers 1850. Elle est ensuite utilisée comme bâtiment industriel, puis achetée par M. Mirat en 1965, qui la restaure" (J. Pardinel, 1977).

Périodes de construction :
XVIe siècle

Propriété privée