Eglise Saint-Vincent à Blois

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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
41000 Blois - France

Code Insee de la commune : 41018
Loir et Cher [41] - Blois - Centre - Centre-Val de Loire

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
7 Place Victor Hugo 41000 Blois

Eléments protégés :
Eglise Saint-Vincent (cad. DP 406) : classement par arrêté du 8 août 1917

Historique :
L'église a été commencée en 1626 et achevée en 1677 après une longue interruption dans les travaux. Les plans auraient été conçus par François Mansard qui dirigeait alors la construction du château de Blois, ordonnée par Gaston d'Orléans. Cependant, quelques dessins de la bibliothèque de Quimper permettent de croire qu'un architecte jésuite, le père Martilange, ne fut pas étranger à cette construction. Jusqu'en 1764, cet édifice servit de chapelle au collège des Jésuites pour lequel il avait été construit. Pendant la Révolution, il devint Temple de la Liberté et, en 1826, église paroissiale. £C'est un monument de dimensions restreintes. Sur sa façade se trouvent les trois ordres classiques superposés. A l'intérieur, la disposition générale et la décoration obéissent à une ordonnance dorique. Le choeur est très richement décoré. De chaque côté du maître autel se trouvent deux monuments élevés par Mlle de Montpensier à la mémoire de Gaston d'Orléans.
La fondation d'un premier collège à Blois remonte en 1581, mais il faut attendre 1622 pour que les jésuites s'installent sur un terrain au quartier de Bretonnerie. Cette première implantation est provisoire, car c'est seulement en 1624 que les jésuites acquièrent les terrains nécessaires à la construction de l'église Saint-Louis, commencée cette même année sur les plans du père Martellange. Cette première campagne est interrompue et les travaux reprennent en 1634 sous la direction de Charles Turmel qui reprend plusieurs points du projet initial, en particulier pour l'élévation de la façade et celle de la nef, de même que pour le plan des chapelles latérales. Ces transformations entraînent une classification de la façade et une composition plus monumentale du volume intérieur. Un dernier changement de parti intervient pour le couvrement en 1655, date à laquelle on couvre la nef d'un lambris, matériau utilisé aussi pour le dôme déplacé d'une travée. La décoration intérieure, en particulier celle du choeur et de la tribune d'orgue, est exécutée à partir de 1674 et financée par Anne-Marie de Montpensier qui fit élever dans le choeur un grand retable avec deux cénotaphes, l'un pour abriter le coeur de Gaston d'Orléans, son père, l'autre pour elle-même. La construction des bâtiments du collège commence en 1634 sur les plans du frère Charles Turmel et n'est achevée qu'à la fin des années 1650. Le collège est désaffecté en 1760, lors de l'expulsion des jésuites de France ; à ce moment, le parvis de l'église et l'entrée du collège sont transformés en Place Royale où se déroulent des manifestations et fêtes. Pendant la Révolution, l'église abrite un magasin à fourrage, tandis que les bâtiments du collège sont attribués au bureau de bienfaisance. En 1827, l'église est rendue au culte et devient paroissiale sous le vocable de Saint-Vincent-de-Paul. En 1847, Jules de la Morandière entreprend sa restauration, en modifiant quelques détails de façade et en reprenant le couvrement de la nef et de la coupole, de même il refait la charpente de la lanterne. A cette date, l'église est pourvue de vitraux de l'atelier de Lavergne, dont il ne subsiste qu'une verrière, et les parois intérieures de la totalité de l'édifice sont recouvertes de peintures qui altèrent la sobriété monumentale de l'ordre toscan. Dans les années 1880, le grand tableau du retable du choeur, disparu à la Révolution, est remplacé par une niche ovale à jour zénithal, pourvue d'une regrettable statue de l'immaculée conception. En 1945, la bureau de bienfaisance est supprimé pour être transformé en poste centrale, c'est à ce moment là que disparaissent les bâtiments du collège, à l'exception du corps sud dans lequel l'installation des bureaux entraîne la destruction de la distribution originelle, en particulier, le grand escalier carré à retours. Lors de la destruction des autres corps, deux lucarnes ont été déposées au dépôt lapidaire du cimetière Saint-Saturnin.

Périodes de construction :
XVIIe siècle

Architecte ou maître d'oeuvre :
Mansart François (architecte)

Propriété de la commune

Informations pratiques de visite ou services :

Ouvert ou fermé à la visite, location de salle, chambres d'hôtes ?

Photographies de la base Mémoire (de 1851 à 1914) :


Autres photographies :



Fiche Mérimée : PA00098345

Mobilier classé Monument Historique conservé dans l'édifice :

Retable avec bas-relief : Saint Louis portant la couronne d'épines
Tableau du retable de la Bonne Mort : Le Christ au jardin des oliviers

Dernière mise à jour de la fiche Monumentum : 2024-10-07

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