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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
30300 Beaucaire - France

Code Insee de la commune : 30032
Gard [30] - Nîmes - Languedoc Roussillon - Occitanie

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
10 Rue Charlier 30300 Beaucaire

Eléments protégés :
L'église : classement par arrêté du 13 octobre 1942

Description :
Le choeur de l'édifice est dirigé vers le nord. Eglise en forme de croix latine, avec chevet tripartite, nef à  bas-côtés, chacun des bas-côtés étant ouvert sur trois chapelles.A la croisée du transept, monte une coupole en pendentifs, appareillée en assises de voussoirs concentriques.

Historique :
Edifice à ordonnance classique. La façade, sur plan convexe, se compose d'un ordre ionique surmonté de pilastres corinthiens, terminé par un fronton. A l'intérieur, la nef de trois travées voûtée en berceau sur doubleaux, précède la croisée du transept recouverte d'une coupole. L'abside semi-circulaire avec cul de four est décorée de pilastres ioniques. La principale caractéristique de cette église est représentée par des tribunes existant sur la première et la troisième travées des bas-côtés nord et sud, et sur la travée de bas-côté au nord et au sud du choeur. Des grilles en fer forgé forment garde-corps. Le pignon sud du transept sud a reçu une ancienne frise du XIIe siècle, provenant de l'ancienne église Notre-Dame.
Au XVIIIe siècle, l'église paroissiale est beaucoup trop petite. L'architecte avignonnais Franque présente en 1732 de nouveaux plans, qui sont approuvés le 21 septembre. L'ingénieur Guillaume Rollin assortit son avis de modifications, dont la façade courbe. Les entrepreneurs Arnaud et Robert, d'Avignon, gagnent le marché des travaux le 26 juillet 1734. La première pierre est posée le 3 décembre 1734 ; le dôme est réalisé en 1740. La bénédiction a eu lieu le 15 juillet 1744.L'ancienne église paroissiale Notre-Dame-des-Pommiers, orientée, s'étendait largement sur ce qui est aujourd'hui la Place Olivier Lombard ; sur son flanc nord, se trouvait la chapelle Sainte-Catherine du prieuré saints Nazaire et Celse, bordée à  l'ouest par un cloître (Restitution de l'état ancien dans Lombard†, 1994, p. 14). A partir de 1096, l'ensemble est donné aux Bénédictins de la Chaise-Dieu. En 1597, Clément VIII érige le prieuré en collégiale. Le chapitre de la Collégiale est composé d'un doyen, d'un capiscol (Terme du sud de la France qui signifie étymologiquement chef d'école ; est le chef des chantres ; peut aussi diriger les écoles. Le terme peut également désigner ici un chanoine chargé d'un devoir particulier), de dix chanoines, de deux hebdomadiers, remplissant les fonctions curiales et de quatre bénéficiers. Le 23 août 1734, la délibération est prise de reconstruire l'église paroissiale et c'est la Communauté des habitants de Beaucaire qui décide de s'en charger, le chapitre n'ayant pas les moyens financiers de le faire : ancienne église, clocher, chapelle Sainte-Catherine et une partie du cloistre sont démolis. Les architectes Franque et Rollin conçoivent le nouvel édifice. Lors des décisions prises en août 1734 pour la reconstruction de l'église Notre-Dame-des-Pommiers,le chapitre cède à  la Communauté les bâtiments et tous les matériaux dont elle disposera à  son gré : La Communauté s'oblige de faire construire à  ses propres frais et depans le presbytère et chÅ“ur dela nouvelle église, le maître-autel avec les formes et lambris du chÅ“ur, le grillage, la sacristie, la salle capitulaire, la chambre du prédicateur, la chaire à  prêcher, les fonts baptismaux, comme aussy de faire desplacer et placer l'orgue telle qu'elle est, ensemble les cloches du clocher,... Le chapitre sera tenu ensuite à  toutes les réparations de l'édifice. C'est un gros chantier avec plusieurs adjudications de marchés ; c'est pourquoi, si le nom des adjudicateurs est connu, celui des sous-traitants qui vont réaliser le mobilier ne l'est pas systématiquement. Le 4 décembre 1734, la première pierre est posée. En raison de soucis financiers, il faudra attendre le 15 juillet 1744 pour la bénédiction d'un édifice exceptionnellement orienté nord-sud, en s'adaptant au réseau urbain existant.

Périodes de construction :
2e quart XVIIIe siècle

Propriété de la commune