Habitation sucrière, dite Château-Dubuc, sur la presqu'île de la Caravelle à La Trinité

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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
97220 La Trinité - France

Code Insee de la commune : 97230
Martinique [972] - Fort de France

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
5060 Ilet du Tresor 97220 La Trinité

Eléments protégés :
Ensemble des ruines et des terrains (cad. C 72) : classement par arrêté du 31 mars 1992

Description :
L'Habitation est située au dessus de la baie du Trésor à l'extrémité Sud-Est de la presqu'île de la Caravelle. Sur un promontoire se situait la maison de maître dominant l'ensemble de l'Habitation et la baie du Trésor ; en contrebas étaient localisés le moulin à bêtes, la sucrerie, la purgerie, l'enclos et le four à chaux. Il ne subsiste que des vestiges de l'Habitation La Caravelle. Dans les vestiges de la maison de maître, sous l'escalier tournant en moellon, présence sur la paroi intérieure de ce qui est une remise (pour d'autres un cachot) des graffitis

Historique :
Habitation sucrière construite par Louis Dubuc vers 1740.
L'Habitation La Caravelle fut fondée en 1725 par Louis Dubuc Galion et demeura propriété de la famille Dubuc jusqu'en 1858. L'Habitation fut endommagée par 2 ouragans en 1765 et 1766. En 1777, Pierre Balthazard Dubuc de Bellefonds acheta l'îlet Monsieur (îlet Chancel) où une poterie, dépendant de l'Habitation la Caravelle, fut installée ; en janvier 1785, elle fut abandonnée et une autre poterie fut fondée sur l'Habitation Spoutourne. En 1788, un ouragan ravagea l'Habitation et c'est alors Jean Baptiste Dubuc de Saint-Prix de passage en Martinique qui assure la gestion ; vraisemblablement, l'activité industrielle cessa sur l'Habitation vers 1797. En 1816, la carte de Moreau de Jonnès semble indiquer (cf. V. Huyghues-Belrose "L'Habitation la Caravelle dite Château Dubuc") qu'il n'y a plus d'activité industrielle. Des inventaires furent établis en 1772 (où il était mentionné que l'Habitation la Caravelle comptait 373 esclaves) et 1853 notamment avant la vente en 1858 à Eugène Eustache. A noter que les vestiges (essentiellement les fondations) des cases des esclaves ne sont pas localisés.

Périodes de construction :
1ère moitié XVIIIe siècle

Propriété de la commune