Prieuré à Cons-la-Grandville

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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
54870 Cons-la-Grandville - France

Code Insee de la commune : 54137
Meurthe et Moselle [54] - Nancy - Lorraine - Grand Est

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
1 Rue du Château 54870 Cons-la-Grandville

Eléments protégés :
Bâtiment du prieuré proprement dit ; portail ; orangerie ; pigeonnier ; bâtiment de ferme du XVIe siècle ; bâtiment de ferme du XVIIIe siècle (cad. B 66 à 68) : classement par arrêté du 11 août 1987

Description :
Eglise à vaisseau unique voûté d'ogives élevée au dessus d'une crypte voûtée d'arêtes ; couverture d'ardoise à longs pans et croupe sur la nef et le choeur, à dôme polygonal sur la tour clocher ; logis à deux niveaux construit perpendiculairement à la nef, avec toiture à longs pans et croupe ; des deux bûchers construits en pierre de taille et couverts de toits à longs pans brisés et demi-croupe en ardoise subsiste seulement le nord ; colombier de plan carré à deux niveaux couverte d'un toit d'ardoise en pavillon ; maison du jardinier en moellon couvert d'un toit à longs pans en tuile creuse ; bâtiment de la grange et des écuries en moellon couvert d'un toit d'ardoise à longs pans et croupes

Historique :
Fondé vers 1065 par Dudon de Cons, le prieuré Saint-Michel est donné vers 1090 à l'abbaye bénédictine de Saint-Hubert d'Ardenne et construit à proximité immédiate du château, il ne subsiste de cette époque ou du début XIIe siècle que la crypte servant de sépulture familiale à la famille de Lambertye ; maison du jardinier construite en 1566, date portée ; colombier construit en 1688, date portée ; rétabli en 1788, date donnée par un chronogramme, après avoir été endommagé par la foudre ; logis des moines et église priorale reconstruite en 1732, date portée par la 2e travée de la voûte ; porte nord de la nef datée 1702 en remploi ? ; voûtes et toitures de l'église rétablies entre 1944 et 1950, daté par source ; en 1792, l'église priorale devint église paroissiale et à l'époque du Concordat, elle abandonna le vocable de Saint-Michel pour celui de Saint-Hubert, patron immémorial de la paroisse, les autres bâtiments furent vendus comme biens nationaux en 1794, la famille de Lambertye, propriétaire du château, se rendant par la suite acquéreur de l'ensemble des bâtiments, le logis prioral, en très mauvais état de conservation, est en cours de restauration

Périodes de construction :
XVIe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Propriété privée