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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
61300 L'Aigle - France

Code Insee de la commune : 61214
Orne [61] - Alençon - Basse Normandie - Normandie

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
19 Rue Charles Merouvel 61300 L'Aigle

Eléments protégés :
Façades et toitures du bâtiment principal au nord, de la maison patronale à l'ouest et de la forge àl'est ; système hydraulique comprenant le bief et ses vannes (cad. AH 115, 169, 179 à 181) : inscription par arrêté du 6 mai 1987

Description :
Atelier principal à 2 étages carrés surmontés d'un étage de comble, en silex enduit à toit à croupe en tuile plate, prolongé par un bâtiment à 1 étage carré surmonté d'un étage de comble ; forge avec toit à croupe en tuile plate et ardoise ; un atelier perpendiculaire à la forge, à toit à longs pans à pignon découvert en tuile mécanique ; hangar en brique et enduit, couvert de ciment amiante ; logement patronal à 1 étage carré surmonté d'un étage de comble, en silex enduit et à toit à longs pans en ardoise ; toutes baies et chaînages en brique, sauf hangar

Historique :
Construite en 1819 par Pierre Adam à l'emplacement d'un moulin à farine et réglementée par ordonnance royale en 1822, l'usine d'épingles et d'aiguilles de Mérouvel a été agrandie vers 1836 et en 1861. En 1830, elle était exploitée par Victor Ventillard, qui fit bâtir le grand atelier, archétype de l'industrie, de quarante et une travées de sheds, aux pignons en silex à chaînage de brique. On y a fabriqué des aiguilles à coudre et à tricoter, des fils de carde et de la quincaillerie, y compris des pointes en acier pour les gramophones. A partir de 1861, l'énergie hydraulique fut remplacée par la vapeur. Sous l'appellation Les Fils de F. Charpentier, Mérouvel a été transformée après la Deuxième Guerre mondiale en usine de moulage des matières plastiques. Elle a cessé son activité en 1952. Les ateliers ont été depuis, pour partie, transformés en logements.
Usine établie en 1819 par Pierre Adam à l'emplacement d'un moulin à farine ; réglementée par ordonnance royale du 6 février 1822 ; agrandie vers 1836 ; nouveaux agrandissements vers 1861 ; produisait en 1919 80 tonnes d'aiguilles et d'épingles ; cessation d'activité en 1958 ; bâtiments aujourd'hui à usage de logement. 2 roues verticales en 1830, l'une pour le polissoir, l'autre commune à la tréfilerie et à l'empointerie ; machine à vapeur de 25 HP attestée en 1919. 70 ouvriers en 1841 ; 57 ouvriers en 1869 ; 42 ouvriers en 1919. Existence d'un fonds d'archives

Périodes de construction :
1ère moitié XIXe siècle, 3e quart XIXe siècle

Propriété privée