Tour de l'Horloge et tour carrée Saint-Hippolyte à Crémieu

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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
38460 Crémieu - France

Code Insee de la commune : 38138
Isère [38] - Grenoble - Rhône Alpes - Auvergne-Rhône-Alpes

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
3 Montée Saint-Hippolyte 38460 Crémieu

Eléments protégés :
Tour de l'Horloge et tour carrée Saint-Hippolyte : inscription par arrêté du 28 octobre 1926

Description :
Le prieuré bénédictin Saint-Hippolyte domine la ville à l'est. L'enceinte, reliée à celle de la ville, s'étire sur 950 m. La courtine, doublée du côté oriental, est renforcée de tours rondes ou carrées. La tour de Dizimieu, en fer à cheval, comporte deux niveaux indépendants : au rez-de-chaussée, une petite pièce voûtée n'a qu'une porte ; la salle d'étage, accessible par le chemin de ronde, est percée d'archères. La tour de l'Horloge domine la ville.

Historique :
Le prieuré bénédictin Saint-Hippolyte remonte au XIIe siècle. Avec l'église Saint-Marcel, il constituait l'une des premières paroisses de Crémieu. En 1247, il est uni à l'abbaye de Saint-Chef. Ses fortifications datent sans doute de la fin du XIIe ou du début du XIIIe siècle. Il fut sans doute assez rapidement délaissé : en 1401, la chapelle est désaffectée, et le prieuré désigné alors comme ferme. Pourtant la tour de l'Horloge est aménagée au XVIe siècle : une cloche y est installée en 1531, et l'horloge, fabriquée par le lyonnais Noël Danville, placée dix ans plus tard. D'après la tradition, l'ensemble aurait été détruit en 1562, lors de la prise de la ville par les protestants ; rien ne vient étayer cette hypothèse. En effet, lors des troubles de 1567, les fortifications furent simplement renforcées. En 1702, les capucins reçurent l'autorisation de faire restaurer la chapelle qui resta un lieu de dévotion jusqu'à la Révolution. Le mécanisme de l'horloge est régulièrement entretenu par la municipalité, et l'ancienne cloche est remplacée en 1805 par les frères Rosier, fondeurs à Lyon. L'ouverture de l'enceinte, à l'est, attribuée faussement à Lesdiguières, chef des protestants en 1567, a été agrandie lors des travaux du château d'eau, au milieu du XXe siècle.

Propriété de la commune