Haut fourneau de Puiraveau (ou Puyravaud) à Vitrac-Saint-Vincent

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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
16310 Vitrac-Saint-Vincent - France

Code Insee de la commune : 16416
Charente [16] - Angoulême - Poitou Charentes - Nouvelle-Aquitaine

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
5331 Puyravaud 16310 Vitrac-Saint-Vincent

Eléments protégés :
Vestiges du haut fourneau et de la forge, avec leurs aménagements hydrauliques (canalisations, digues, biefs, deux étangs) ainsi que le sol des parcelles correspondantes (cad. C 355, 356, 359 à 362, 364, 365) : inscription par arrêté du 23 décembre 1994

Historique :
Les premières démarches pour la construction du haut fourneau s’étendent de 1803 à 1819. Cependant une forge semble avoir préexisté. Une ordonnance royale du 10 mars 1819 autorise la construction du haut fourneau bâti par L. Brun en 1820. Dans les années 1840-45, la forge de Puyravaud devient l’entreprise Labonne qui emploie 34 ouvriers (28 hommes, 4 femmes et 2 enfants). L’arrêt définitif du haut fourneau remonte aux années 1860, en raison de la concurrence des industries du nord et de l’est de la France, mais surtout de l’Angleterre. La grosse forge reste en activité pendant quelques années encore, puis elle est démolie. La maison de maître domine les installations sidérurgiques implantées au fond de l’étroite vallée du Rivaillou ; le haut fourneau, construction massive presque carrée, est l’élément le mieux conservé.
La grosse forge existait probablement à la fin du XVIIIe siècle. L. Brun et J. Durand, propriétaires de la forge, ayant demandé en 1803 d'y ajouter un haut fourneau, autorisation leur est donnée le 10 Mars 1819. Celui-ci est édifié en 1820 (porte la date) par L. Brun (signature). En 1815, la forge est la propriété de Mme Marcieu et régie par M. Marvaud. En 1840, l'usine est exploitée par Labonne, qui produit de la fonte et du fer pour une valeur de 226000 F par an. Arrêt du haut fourneau dans les années 1860, et transformation de la halle de coulée en moulin à blé, en 1873, par Raballet, nouveau propriétaire, qui maintient encore en fonction pour quelques années la forge avec sa martèlerie et ses quatre feux d'affinerie. Démolition du moulin à blé et de la forge à une date inconnue : il ne reste que le haut fourneau sur un deuxième barrage en amont de la forge et les murs d'un bâtiment qui pouvait servir de bureau, de cantine ou de logement

Périodes de construction :
1er quart XIXe siècle

Architecte ou maître d'oeuvre :
Brun L. (architecte)

Propriété privée