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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
02220 Limé - France

Code Insee de la commune : 02432
Aisne [02] - Laon - Picardie - Hauts-de-France

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
22 Rue de l'Église 02220 Limé

Eléments protégés :
L'église en totalité (cad. AA 35) : inscription par arrêté du 14 septembre 2007

Description :
La façade de pierre est marquée en son centre par l'entrée de la chapelle des fonts baptismaux, dégageant sous les porches latéraux les deux accès à l'édifice. La partie centrale de l'église est couverte d'une voûte parabolique en ciment armé, délimitée par quatre arcs doubleaux entrecroisés en béton, et qui ouvre largement l'intérieur en un espace unique. Le choeur et l'abside à trois pans sont également voûtés d'arêtes. Deux larges arcs en plein cintre forment une voûte en berceau au-dessus des deux chapelles, dédiées à saint Hubert et à Notre-Dame-de-Liesse, qui forment les deux collatéraux. La chapelle des fonts baptismaux est couverte d'une voûte bombée, et couronnée d'un toit polygonal surmonté d'un campanile.

Historique :
Détruite à la fin du mois d'août 1918, l'église a été reconstruite en 1928-1929 sur les plans de l'architecte Julien Barbier. Le parti architectural nouveau s'inspire des caractères de l'architecture rurale traditionnelle et des volumes des basiliques paléochrétiennes. L'espace intérieur est couvert d'une voûte de ciment armé reposant sur des croisées d'arcs paraboliques. Le mobilier d'architecture et le décor, inachevé, ont été réalisés par certains des artistes les plus représentatifs de la période dans leur domaine (le ferronnier Richard Desvallières ; les peintres Jacques Joly et Louis Mazetier ; le maître-verrier Louis Barillet ; le mosaïste Jean Gaudin).
Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Limé relevait du diocèse de Soissons (Grand archidiaconé, doyenné de Chacrise) ; la cure était à la présentation de l'évêque et la dîme revenait pour deux tiers à l'archevêque de Reims et pour l'autre tiers au séminaire de Soissons. L'ancienne église, qui datait probablement du XIIIe siècle, a été détruite durant le repli de l'armée allemande à la fin de l'été 1918. Elle a été reconstruite en 1928-1929 selon un parti moderne par E. Lavaux, entrepreneur à Braine, sur les plans et sous la direction de Julien Barbier. L'architecte parisien, maître d'oeuvre des églises Sainte-Geneviève de Cachan et Saint-Adrien de Courbevoie, propose à partir de 1925 plusieurs projets. Les travaux de charpente et de menuiserie sont assurés par l'entrepreneur Lourdez, de Limé. Durant la construction, le culte est assuré dans une baraque-chapelle provisoire en bois. Le nouvel édifice est bénit le 29 juin 1930, mais le décor sculpté de la façade, projeté sur une maquette de plâtre de la façade occidentale, n'a jamais été réalisé.

Périodes de construction :
2e quart XXe siècle

Architecte ou maître d'oeuvre :
Barbier Julien (architecte);Desvallières Richard (ferronnier);Joly Jacques (peintre);Mazetier Louis (peintre);Barillet Louis (peintre-verrier);Gaudin Jean (mosaïste)

Propriété de la commune