Rendez-vous de Chasse de Louis XV à Châtillon

Précision de la localisation : 0 - Très mauvaise 2 - Très insuffisante 3 - Insuffisante 4 - Médiocre 5 - Passable 6 - A priori satisfaisante 7 - Satisfaisante 8 - Très satisfaisante 9 - Excellente 10 - Parfaite   >>  Votre avis :                        

Crédit photo : Binche - Sous licence Creative Commons

  Street View      Modifier la localisation

Adresse renseignée dans la base Mérimée :
17 rue de la Gare
92320 Châtillon - France

Code Insee de la commune : 92020
Hauts de Seine [92] - Nanterre - Ile de France - Ile-de-France

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
15 Rue de la Gare 92320 Châtillon

Eléments protégés :
Façades et toitures du corps central, des communs encadrant la cour d'honneur et de la galerie ; cour d'honneur ; terrasse et balustrade sur jardin ; pièces de rez-de-chaussée du corps central et escalier (cad. J 35) : inscription par arrêté du 5 juin 1987

Description :
Toit brisé en pavillon pour le bâtiment central

Historique :
Maison et vaste terrain de 5 hectares achetés en 1708 par le banquier suisse Antoine Högguer, baron de Presles, au maître de danse Claude Bellon. Sur les caves conservées de l'ancienne maison, Högguer fait reconstruire vers 1728 par l'architecte François Debias Aubry une " folie " pour sa maîtresse l'actrice Charlotte Desmares (nièce de la Champmeslée et modèle supposé de Watteau). Cette construction, parfois considérée comme un rendez-vous de chasse de Louis XV, est à rapprocher de l'hôtel parisien de Högguer élevé par le même auteur au 78 rue de Varenne vers 1720. Le jardin dessiné par l'architecte J.B.A. Le Blond entre 1710 et 1715 comportait une grande pièce d'eau, terrasses, potager et orangerie. La propriété vendue en 1742, subit des transformations au gré de ses propriétaires successifs : aménagement du comble et transformation de l'aile droite en chapelle au XIXe siècle, aile gauche amputée de moitié en 1923 pour alignement. De la Révolution à 1854, c'est une institution pour jeunes gens. En 1880, les soeurs dominicaines y installent le refuge Sainte-Anne. Acquise par la commune en 1984, elle doit devenir le nouvel hôtel de ville et le parc sera un jardin public. Le décor intérieur est partiellement conservé à l'exception de deux grands peintures d'Alexandre François Desportes représentant des scènes de chasse

Périodes de construction :
XVIIIe siècle

Propriété d'une société privée