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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
2 rue du Lieutenant-Colonel-Pélissier
31100 Toulouse - France
Code Insee de la commune : 31555
Haute Garonne [31] - Toulouse - Midi Pyrénées - Occitanie
Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
2 B Rue du Lieutenant Colonel Pelissier 31000 Toulouse
Eléments protégés :
Chapelle des Pénitents Bleus (ancienne) (cad. AB 261) : classement par arrêté du 6 mars 1980
Description :
L'église Saint-Jérôme présente un plan centré composé à partir d'ovales et de cercles. Construite en brique, elle est couverte de toits à longs pans, de toits à un pan, de croupes rondes en tuile et d'une flèche polygonale en ardoise pour le clocher.
Historique :
Chapelle édifiée à partir de 1622 par l'architecte Pierre Levesville. Son plan présente un oval recoupé par un rectangle sur lesquels s'articulaient deux absides opposées. La voûte en bois de la nef fut décorée par Pierre Fournier pour la dorure des nervures et Jean de Salinge pour la peinture des compartiments. Marc Arcis composa dix bas-reliefs représentant les vertus théologales et les compléta par un décor d'anges musiciens et de trophées en 1734-1735. Après avoir servi de temple décadaire à la Révolution, la chapelle devint église paroissiale en 1802. En 1805, Jacques Pascal Virebent transforma l'intérieur, allongeant le choeur en utilisant la salle de réunion des Pénitents. Un clocher de style toulousain fut édifié. En 1858, six bas-reliefs complétèrent dans le choeur ceux de Marc Arcis. En 1860-1865, le peintre italien Céroni réalisa le décor. En 1875, G. Pibou exécuta le "Triomphe de Saint-Jérôme" sur la voûte.
Après avoir été délogée par les religieux ou Commandeurs de Saint-Antoine, la Confrérie des Pénitents Bleus achète un vaste immeuble, «le logis de la Pomme» (ancien relais de chevaux de Poste) et décide de construire sur cet emplacement sa chapelle. Pierre Levesville, maître architecte, est chargé de la conduite des travaux de la chapelle, tribunes, sacristie et maison des prêtres ; la première pierre est posée le 13 mars 1622, l'édifice achevé début mars 1625 et béni le 25 du même mois. La confrérie s'installe en janvier 1627 dans les bâtiments neufs (chapelle et maison). Une porte de noyer ferme l'entrée intérieure de l'église à partir de 1632. Le 14 avril 1639, les Pénitents font appel à Hector Estienne, peintre toulousain, qui réalise, dans la salle située au-dessus de la tribune des Pénitents, une fresque représentant d'une part Louis XIII et Saint-Jérôme, d'autre part le saint Sépulcre auprès duquel étaient figurés d'un côté sainte Madeleine, de l'autre un ange avec des paysans. En 1668, Gervais Drouet, qui a réalisé en 1657 le corps central du retable où figure l'Adoration des Mages, est chargé d'ouvrir des fenêtres dans la tribune, afin d'éclairer et de permettre que, de la chapelle, on entende des offices des Pénitents. La confrérie demande en 1734 à Mathieu Lanes, maître serrurier à Toulouse, de faire les dix loges aux balcons. Egalement au XVIIIe siècle, Marc Arcis réalise dix bas-reliefs représentant les vertus théologales et les complète par un décor d'anges musiciens et de trophées (1734-1735). A la Révolution, l'église est fermée et le 6 octobre 1792, vidée de son mobilier. Elle devient en 1802 église paroissiale et à cette occasion, afin de permettre à l'église d'accueillir un plus grand nombre de fidèles, le parti primitif est modifié. Ainsi les arcatures de la nef sont percées d'ouvertures qui mettent en communication les chapelles latérales de la nef. Cette même année, Jacques-Pascal Virebent fait tomber le mur circulaire qui soutenait la tribune des Pénitents. La voûte à caissons est remplacée en 1805-1806 par une fausse voûte en planches simplement plafonnée et le clocher est construit en 1807. En 1857, des réparations urgentes doivent être effectuées car, les voûtes prenant l'eau, les bas-reliefs de Marc Arcis commençent à se dégrader. Justin Pibou peint en 1859, au-dessus de la tribune d'orgue, une fresque représentant la gloire de sainte Cécile ; c'est Antoine Robert qui réalise celle qui, dans la nef, retrace les grands épisodes de la vie de saint Jérôme et décore le plafond. Vers 1846, circule l'idée d'un projet d'agrandissement : le plan est dressé par Auguste Virebent et consiste à remplacer l'hémisphère inférieur par une autre rotonde identique à celle du chour. Cela sur l'emplacement d'un édifice appartenant à la confrérie et qui vient d'être détruit. En 1975, une restauration fait subir à l'église un certain nombre de transformations : l'emmarchement rond qui séparait la nef du choeur est supprimé et les arcades du Nord sont bouchées avec des panneaux de contreplaqué afin d'installer de l'autre côté des bureaux.
Périodes de construction :
1ère moitié XVIIe siècle, XVIIIe siècle, 1er quart XIXe siècle
Architecte ou maître d'oeuvre :
Levesville Pierre (architecte);Virebent Jacques Pascal (maître de l'oeuvre);Salinge Jean de (peintre);Fournier Pierre (doreur);Arcis Marc (sculpteur);Céroni (peintre);Pibou G. (peintre)
Propriété de la commune
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Fiche Mérimée : PA00094500
Dernière mise à jour de la fiche Monumentum : 2024-11-15
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