Ancien couvent des religieux de Saint-Antoine-du-Salin à Toulouse

Précision de la localisation : 0 - Très mauvaise 2 - Très insuffisante 3 - Insuffisante 4 - Médiocre 5 - Passable 6 - A priori satisfaisante 7 - Satisfaisante 8 - Très satisfaisante 9 - Excellente 10 - Parfaite   >>  Votre avis :                        

Crédit photo : Didier Descouens - Sous licence Creative Commons

  Street View      Modifier la localisation

Adresse renseignée dans la base Mérimée :
18, 20 rue Pharaon
31100 Toulouse - France

Code Insee de la commune : 31555
Haute Garonne [31] - Toulouse - Midi Pyrénées - Occitanie

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
20 Rue Pharaon 31000 Toulouse

Eléments protégés :
Eglise (actuellement église paroissiale espagnole) ; façades et toitures sur rue et sur cour des bâtiments conventuels y compris le cloître (cad. AB 273, 434) : inscription par arrêté du 24 février 1976

Description :
La façade recouverte de badigeon est symétrique. Elle se développe sur un étage et un niveau de comble. Le rez-de-chaussée et l'étage sont rythmés par des pilastres qui encadrent les baies. L'élévation est couronnée par un fronton triangulaire ouvert par deux occuli.

Historique :
Les religieux de Saint-Antoine, établis au XIIe siècle, hors les murs près du château narbonnais, vinrent s'installer rue Pharaon au XIVe siècle, pour s'abriter des Anglais à l'intérieur de la ville. En 1580, ils cédèrent la place aux Cordeliers de l'Isle-Jourdain, chassés de leur ville, qui agrandirent et reconstruisirent le monastère après 1656. Désaffectée à la Révolution, l'église fut acquise en 1807 par les religieuses de Notre-Dame, puis, en 1822, par la confrérie des Pénitents Bleus. L'église a été réalisée sur les plans de Rivalz, selon les ordonnances classiques du XVIIe siècle italien. La décoration absidiale est l'oeuvre de Joseph Roques.
"Les religieux de Saint-Antoine, établis au XIIe siècle, hors les murs près du château narbonnais, vinrent s'installer rue Pharaon au XIVe siècle, pour s'abriter des Anglais à l'intérieur de la ville. En 1580, ils cédèrent la place aux Cordeliers de l'Isle-Jourdain, chassés de leur ville, qui agrandirent et reconstruisirent le monastère après 1656. Désaffectée à la Révolution, l'église fut acquise en 1807 par les religieuses de Notre-Dame, puis, en 1822, par la confrérie des Pénitents Bleus. L'église a été réalisée sur les plans de Rivalz, selon les ordonnances classiques du XVIIe siècle italien. La décoration absidiale est l'oeuvre de Joseph Roques." (Dossier Monuments Historiques, 1992)

Périodes de construction :
3e quart XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Architecte ou maître d'oeuvre :
Rivalz Jean-Pierre (peintre);Roques Joseph (peintre)

Propriété de la commune