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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
32140 Mont-d'Astarac - France

Code Insee de la commune : 32280
Gers [32] - Auch - Midi Pyrénées - Occitanie

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
288 Le Plech 32140 Mont-d'Astarac

Eléments protégés :
Façades et toitures (cad. C 292) : inscription par arrêté du 17 juillet 1978

Description :
La tour-porte est implantée au bord de la route départementale, en face de l'église. Elle comporte deux étages. Elle est bâtie en moyen appareil de molasse. La porte est couverte d'un arc brisé chanfreiné et aux claveaux longs. Le couloir est couvert d'une voûte en plein-cintre. Sur la face externe, de part et d'autre de la porte, se trouvent deux vestiges de massifs maçonnés, appartenant certainement au pont disparu. Ils comportent deux piédroits de portes en arc brisé, restes de deux portes menant probablement vers un chemin ménagé entre le fossé et l'enceinte. L'accès au premier étage se fait par une porte en arc brisé percée à droite de la face interne en avant de laquelle se trouve une galerie en bois. A cet étage, deux bouches à feu sont percées dans la face externe. Sur la face externe du deuxième étage est percée une petite fenêtre rectangulaire couverte d'un arc à accolade. Le toit en pavillon brisé est couvert de tuiles plates. L'avant-toit est fermé par une génoise à deux rangs. Un fronton triangulaire, lui aussi bordé d'une génoise à deux rangs, est installé en avant du toit, sur la face externe. Il porte une horloge.

Historique :
Tour rectangulaire composée d'un porche et de deux étages, percés de plusieurs meurtrières. Vestige des fortifications gothiques.
La tour-porte de Mont-d'Astarac est le seul vestige de l'enceinte villageoise mise en place autour du castelnau vers la fin du XIIIe siècle ou le début du XIVe siècle. Elle a connu une importante campagne de remaniements à la fin du Moyen Age, probablement vers la fin du XVe siècle ou le début du XVIe siècle : reprise de l'arc de la porte, construction d'un ouvrage avancé (dont ne subsiste que le départ de part et d'autre du passage sur la face externe), percement de la baie à accolade du deuxième étage, et peut-être aussi installation des deux bouches à feu qui pourraient être encore plus tardives. L'existence d'un pont-levis est attestée par les sources modernes. Il a été détruit en 1787. La toiture a été reprise à la fin du XIXe siècle. Le fronton a été ajouté dans un second temps, il porte la date "1908".

Périodes de construction :
XIVe siècle

Propriété de la commune