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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
34120 Pézenas - France

Code Insee de la commune : 34199
Hérault [34] - Montpellier - Languedoc Roussillon - Occitanie

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
2 Rue des d'André 34120 Pézenas

Eléments protégés :
Porte Renaissance dite Porte de la Juiverie : inscription par arrêté du 9 septembre 1933

Description :
La porte d'entrée dorique présente une disposition biaise de ses colonnes (celle de droite disparue a été restituée récemment) et de son entablement à l'antique (alternance de triglyphes à six gouttes et de métopes ornées de rosettes et de bucrânes à guirlandes). Ouverte sous un arc en plein cintre taillé en sifflet séparé de l'entablement par des écoinçons garnis de feuillages, elle donnait accès à la cour par un couloir également biais. La partie de la façade sur cour encore visible présente en élévation, sur deux travées, une suite de baies aux frontons alternativement cintrés et triangulaires. La porte de la cour ouvre directement sur l'escalier en vis logé dans une cage polygonale peut-être plus ancienne.

Historique :
La porte dite de la Juiverie doit son nom à la proximité du ghetto de Pézenas qui datait de 1313. La porte présente un entrecolonnement d'inspiration classique avec colonnes, frise et corniche. La frise est constituée de métopes sculptées et de triglyphes. Les colonnes sont ovoïdales et la frise implantée suivant un parallélogramme, probablement pour donner un aspect perspectif plus important dans un espace restreint car l'ancienne entrée, dont l'arc est enore visible, ne semble pas avoir été biaise.
Situé à proximité immédiate de l'ancienne porte Faugères conservée quand fut établie l'enceinte fortifiée moderne, l'immeuble est resté aux mains de la famille d'Agde de Fondousse du XVIe siècle à la fin du XVIIe siècle. La maison despartie en trois corps de logis, sous laquelle un passage donnait accès à la rue des Litanies, était contigue à la muraille de la ville. L'aménagement de la demeure dans son état actuel, en particulier la partie gauche, doit être attribué à Antoine d'Agde, seigneur de Fondousse qui en était propriétaire dans les premières années du XVIIe siècle. Appelée en 1744 le Palais de la Justice, l'immeuble est aussi connu sous le nom de Prison consulaire.

Périodes de construction :
XVIe siècle

Propriété privée