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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
4 rue de la Congrégation
02000 Laon - France

Code Insee de la commune : 02408
Aisne [02] - Laon - Picardie - Hauts-de-France

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
1 Rue de la Congrégation 02000 Laon

Eléments protégés :
Façades et toitures à l'exception de celles de la partie du XIXe siècle en prolongement de l'aile Sud ; porte monumentale située rue du 13-Octobre anciennement au numéro 20 (cad. AE 36) : inscription par arrêté du 25 septembre 1980

Description :
Seule la façade de la chapelle, à élévation ordonnancée sans travées, est en calcaire moyen appareil ; les autres bâtiments sont en brique et pierre, à un seul étage carré ; ils sont couverts en tuile plate.

Historique :
Couvent édifié de 1624 à 1633 pour la congrégation Notre-Dame, vouée à l'enseignement des jeunes filles. La Révolution a fermé l'établissement qui n'a rouvert qu'en 1808. En 1794, la chapelle fut transformée en corps de garde, puis en salle de vote. Le couvent servit ensuite de prison et devint en 1831 maison de justice et d'arrêt jusqu'en 1973. Le plan initial du couvent a été conservé dans son intégralité. L'église est orientée et à partir d'elle tous les bâtiments conventuels s'ordonnent autour du cloître.
La première pierre du couvent est posée en 1624 par l'évêque Philibert de Brichanteau dont les armes figurent au fronton de la chapelle, placée sous l'invocation de saint Ignace ; les travaux se poursuivent les années suivantes (1627 sur un cadran solaire) et semblent terminés en 1632 (les religieuses emménagent à ce moment) ; en 1694 est construit sur la rue du 13-Octobre-1918 un bâtiment à usage de collège de jeunes filles, dont seul subsiste le portail (date portée) ; le couvent est fermé en 1790 et devient maison d'arrêt pour les prêtres réfractaires dès 1792 ; en 1831, il est transformé par l'architecte départemental Ménard en maison d'arrêt et de justice, entraînant ainsi l'obturation des fenêtres, la construction d'appentis et d'un mur d'enceinte ; une caserne de gendarmerie est construite sur son jardin ; les matériaux provenant de la tour dite de Louis d'Outremer y auraient servi ; la prison est désaffectée depuis 1973 et les bâtiments sont à l'abandon depuis cette date ; il reste encore au nord, une aile en retour d'équerre décorée de stucs, qui pourrait être l'ancien choeur des religieuses. La rue Kennedy, ouverte en 1960, a isolé le portail du collège du reste des bâtiments.

Périodes de construction :
2e moitié XVIIe siècle

Propriété du département