Château Saint Christau ou Saint Christophe à Puch-d'Agenais

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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
47160 Puch-d'Agenais - France

Code Insee de la commune : 47214
Lot et Garonne [47] - Agen - Aquitaine - Nouvelle-Aquitaine

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
130 Domaine de Saint-Christophe 47160 Puch-d'Agenais

Eléments protégés :
Les façades et toitures du château et de ses communs attenants, à l'exclusion des vantaux du portail de la cour des communs (cad. ZS 131, partie nord composée de l'ancien logis XVIIe siècle et des anciennes écuries nord ; ZS 93, partie sud composée du logis XIXe siècle, des communs attenants et des anciennes écuries sud) : inscription par arrêté du 29 novembre 2004

Description :
Au nord-est l'ancien logis est construit sur un mur de soutènement d'environ 10 assises en pierre de taille. L'ancien logis et le nouveau sont séparés des parties agricoles en appentis. Le corps d'entrée a un étage ; son élévation ouest a un chaînage de pierre encadrant la porte charretière, surmonté d'un fronton au centre duquel sont sculptées des armoiries illisibles. L'ensemble est en brique partiellement enduit. La tourelle a un toit en pavillon et tuile plate comme le pavillon d'entrée. Les deux logis ont des toits en croupe et tuile creuse. Le second logis a un étage de soubassement, un étage carré et un étage de comble sur l'élévation sud ; il est à 5 travées ordonnancées et se prolonge par un bâtiment rectangulaire vers l'ouest ; il est entièrement enduit. La cour agricole est fermée à l'ouest par les parties agricoles : deux bâtiments rectangulaires à un étage de comble, en brique et couverts de toit en croupe et tuile creuse.

Historique :
En 1619, le domaine noble de Saint Christau passa par mariage dans la famille des Vivant de Launay, descendants du capitaine protestant Geoffroy de Vivant. Henri de Vivant, brigadier de cavalerie, abjura le protestantisme en 1685, comme en témoignent les armoiries de la porterie. Le château se compose de deux corps de logis et de communs s'articulant autour de deux cours. La cour intérieure est cantonnée de deux logis : un logis du XVIIe siècle au nord, un logis du Premier Empire au sud, construit après l'incendie d'un logis plus ancien qui disposait d'une tour d'angle au sud-est. La cour des communs se situe à l'ouest. Elle est fermée, à l'ouest, par un bâtiment d'écuries. Au sud, un portail à piliers mène dans un parc. Côté est, la cour des communs est fermée par une aile de bâtiments au centre de laquelle est disposé un corps de passage dont l'étage a été transformé en pigeonnier.
Une première période de construction date du XVIIe siècle comprenant l'ancien logis au nord-est, avec une tourelle en surplomb sur l'angle, le bâtiment rectangulaire agricole nord-ouest et le corps d'entrée pavillonnaire, qui sépare les deux cours. Sur le plan de 1824, on observe que les bâtiments au sud étaient symétriques. Une seconde période de travaux date probablement du milieu du XIXe siècle : le corps de bâtiment sud fut alors transformé en un second logis indépendant, peut-être même reconstruit (un plan et des élévations de l'architecte Lafargue en 1836 pourraient s'y rapporter) , ainsi que les parties agricoles ouest. C'est probablement au XIXe siècle que des appentis ont été aménagés à l'est du mur de clôture du corps d'entrée transformé en pigeonnier. Enfin, l'aile nord a été entièrement transformée dans la seconde moitié du XXe siècle comme cadre d'une entreprise agricole.

Périodes de construction :
XVIIe siècle, XIXe siècle

Propriété privée