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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
chemin d'exloitation de Flabas
55100 Haumont-près-Samogneux - France

Code Insee de la commune : 55239
Meuse [55] - Bar le Duc - Lorraine - Grand Est

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :

Eléments protégés :
La chapelle Saint-Nicolas, le sol de la parcelle et le mur d’enceinte du cimetière à l’exclusion du monument aux morts, situés sur la parcelle n° 9, figurant au cadastre section A, le tout conformément au plan annexé à l’arrêté : inscription par arrêté du 15 décembre 2021

Description :
La chapelle-abri de Haumont-près-Samogneux est située à l’emplacement de l’ancienne église paroissiale et dans une orientation similaire. Toute comme l’ancien édifice, la chapelle est entourée du cimetière dont le mur d’enclos en moellons brut enduit de mortier de chaux hydraulique est reconstruit quelques années auparavant par Perceval. Le plan de l’édifice se compose d’une nef allongée complétée d’un chœur à chevet plat. La nef est couverte d’une toiture à deux pans, tout comme le chevet mais d’une hauteur moindre. L’édifice, dont les façades sont bâties en pierre de taille, se distingue par sa minéralité dont la blancheur trouvait un écho avec le couvrement d’origine en béton mais aussi par sa silhouette élancée du fait de sa haute toiture.

Historique :
Au sortir de la Première Guerre mondiale, neuf communes meusiennes de la zone rouge du champ de bataille de Verdun sont déclarées « mortes pour la France » : Beaumont-en-Verdunois, Bezonvaux, Cumières-le-Mort- Homme, Douaumont, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux, Louvemont-Côte-du-Poivre, Ornes et Vaux-devant-Damloup. Les ravages sont tels qu’il est décidé de ne pas rebâtir ces villages. Toutefois, fait tout à fait unique, ces derniers conservent leur existence administrative à titre mémoriel. Témoins de la violence du conflit, neuf chapelles commémoratives sont édifiées entre 1930 et 1934 afin de perpétuer, outre les victimes de la guerre, le souvenir de chacun de ces villages disparus. Les titres de dommages de guerre ont permis le financement de ces constructions.

Périodes de construction :
1ère moitié XXe siècle

Architecte ou maître d'oeuvre :
Perceval Georges (architecte)

Propriété de la commune