Ancienne caserne d'infanterie, actuellement sous-préfecture à Pointe-à-Pitre

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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
place de la Victoire
97110 Pointe-à-Pitre - France

Code Insee de la commune : 97120
Guadeloupe [971] - Basse Terre

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
1 B Place de la Victoire 97110 Pointe-à-Pitre

Eléments protégés :
Façades et toitures, y compris les cours, les clôtures, le passage et son escalier en bois à trois volées (cad. AL 284, 286) : inscription par arrêté du 1er août 1995

Description :
L'ancienne caserne d'infanterie, dont l'aile nord est occupée par la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre et l'aile sud par le service des impôts, est un bâtiment en H. Les murs sont en pierre calcaire et l'encadrement des baies en briques. L'organisation intérieure a été adaptée pour satisfaire aux obligations administratives modernes. Dans la cour, se trouvaient les dépendances : cuisines, magasins, dépôt d'armes...

Historique :
Edifice faisant partie de l'ordonnancement de la place de la Victoire, tout comme l'ancien presbytère. Cet édifice, construit entre 1844 et 1863, propose une architecture sobre, de type néo-classique, caractéristique de sa fonction de bâtiment militaire. Bâtiment en U précédé par un mur de clôture avec sa grille.
L'ancienne caserne d'infanterie est bâtie sur un îlot où se trouvaient, à la fin du XVIIIe siècle, le palais de justice et la geôle. En 1823, l'administration prend la décision de transformer le palais de justice en caserne. A partir de 1826, l'agrandissement du bâtiment est lancé et les travaux confiés à l'entrepreneur Best, puis à un autre de ses confrères qui achève le bâtiment en 1833. En 1840, une nouvelle extension, le long de l'impasse Duplessis, est lancée. Le tremblement de terre de 1843, ayant détruit le bâtiment, les autorités militaires décident de construire une nouvelle caserne. Le projet de l'ingénieur Henriet ayant été approuvé, les travaux sont conduits sans interruption jusqu'à leur achèvement en 1847. En 1858, suite au pourrissement d'une partie de la structure en bois, l'ingénieur Cornilleau propose de remplacer le pan de bois par une bonne maçonnerie soigneusement liée à l'ancienne. En 1861, une galerie extérieure est ajoutée sur la façade est de l'édifice, côté cour. Dans le dernier quart du XIXe siècle, une partie de la caserne d'infanterie est désaffectée, celle-ci étant devenue trop grande pour la garnison de Pointe-à-Pitre dont les effectifs ne cessent de baisser. Après la suppression de la garnison de la ville en 1884, le bâtiment est transformé pour abriter les services administratifs de la colonie : inscription maritime, magasins de la Marine, Ponts et Chaussées, Conservation des hypothèques...

Périodes de construction :
milieu XIXe siècle

Propriété du département