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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
64350 Arricau-Bordes - France

Code Insee de la commune : 64052
Pyrénées Atlantiques [64] - Pau - Aquitaine - Nouvelle-Aquitaine

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
5006 Clabères 64350 Arricau-Bordes

Eléments protégés :
Les façades et les toitures du château et du pigeonnier (cad. B 210, 211) : inscription par arrêté du 1er février 1988

Historique :
Les premiers seigneurs d'Arricau sont mentionnés du XIVe au XVIe siècle parmi les nobles qui rendent hommage aux souverains du Béarn. Vers 1570, Jean d'Arricou, secrétaire du roi de Navarre, passe au Protestantisme et profite de la confiscation des biens ecclésiastiques pour reconstruire le château. La famille d'Arricau conserve la demeure jusqu'en 1781. Le château est installé sur une ancienne motte étayée au sud d'un mur à contreforts. Il est précédé d'une basse cour où furent retrouvées les fondations d'une petite église dédiée à Saint-Martin. Un portail à piliers de pierre ouvre sur cette cour bordée au nord par les dépendances et le logement du concierge. La porte principale percée dans le mur est, à la hauteur d'un étage, débouche sur une petite cour intérieure, dite cour des gardes, où se regroupent les divers accès aux bâtiments, notamment à la tour hexagonale dont l'escalier dessert les trois étages du corps de logis principal. Au sud de la terrasse, un corps de bâtiment secondaire est flanqué d'une tour carrée construite probablement au XIXe siècle. L'intérieur est orné de boiseries 18e et de cheminées. Un pigeonnier circulaire est construit dans un angle de la terrasse est.
Château médiéval XIVe siècle, établi sur une motte antérieure (?). Maison signalée dans le château en 1385. Transformé fin XVIe siècle (1585 sur la porte de la tour d'escalier, 1572 sur le pigeonnier). Agrandi au XVIIe et XIXe siècle, la famille d'Arricau apparaît en 1150, Jean d'Arricau, abbé de Monpezat fit sans doute transformer le château fin XVIe siècle. Passe par mariage aux d'Abbadie puis par succession au XVIIIe siècle au Montesquiou d'Artagnan, aux de Pratviel qui y font exécuter des travaux importants, aux Nays-Candau. Chapelle Saint-Martin signalée avec son cimetière dans le dénombrement de Jean d'Arricau en 1674. Succursale de l'église Saint-Jacques d'après la carte de Cassini, encore signalée en 1858

Périodes de construction :
XVIe siècle

Propriété privée