Chapelle d'Agos à Vielle-Aure

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Crédit photo : Sylvain Machefert / Symac - Sous licence Creative Commons

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Monument Historique

Adresse renseignée dans la base Mérimée :
65170 Vielle-Aure - France

Code Insee de la commune : 65465
Hautes Pyrénées [65] - Tarbes - Midi Pyrénées (Occitanie)

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
75 Route d'Agos 65170 Vielle-Aure

Eléments protégés :
Chapelle d'Agos : classement par arrêté du 19 mai 1863

Description :
La chapelle se compose d'une nef unique et d'une abside semi-circulaire. Le chevet est divisé en trois parties, symbolisé par trois baies, par deux pilastres formant contreforts et remontant jusqu'à la corniche du toit. Le portail possède un décor sculpté sur ses chapiteaux et un chrisme en son centre. Les modillons, le long du toit, sont ornés de visages stylisés. Le mur Ouest adossé à une petite motte de terre supporte le clocher.

Historique :
Edifice construit en pierres dures, d'appareil irrégulier. Arcs, pilastres, encadrements de baies, corniche... sont plus soigneusement appareillés. Le clocheton a été établi depuis le classement. Le sol est dallé en opus incertum avec allée centrale appareillée.
La chapelle d'Agos dépend de la commanderie-mère d'Aragnouet (commanderie d'Aure). Elle est construite entre 1170-1190. La chapelle était associée à un hospice servant à héberger les pèlerins. En effet, elle se situe au bord d'un chemin de Saint-Jacques de Compostelle. L'hospice était déjà en ruines au XVIe siècle. D'après les archives, le sculpteur Pierre Bacqué, de Bourisp, travailla dans l'église en 1696. La chapelle est signalée dès 1842 comme un des principaux monuments historiques du département. En 1863 la chapelle, alors très délabrée, est classée monument historique sur l'intervention d'Achille Jubinal (1810-1875), député de l'arrondissement de Bagnères-de-Bigorre de 1852 à 1870. Les premiers travaux de restauration sont menés entre 1873 et 1875 sous la direction de l'architecte diocésain Durand (1801-1882). A la suite de malfaçons constatées en 1875, le chantier est confié à un autre architecte, Lafollye, qui termina les travaux en 1878.

Périodes de construction :
XIe siècle, XIIe siècle

Propriété de la commune