Eglise Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte à Canohès

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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
66680 Canohès - France

Code Insee de la commune : 66038
Pyrénées Orientales [66] - Perpignan - Languedoc Roussillon - Occitanie

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
1 Place de l'Église 66680 Canohès

Eléments protégés :
Eglise (cad. F 471) : inscription par arrêté du 23 octobre 1972

Description :
Il s’agit d’un édifice à nef unique terminé par une abside outrepassée du XI° siècle. Ce chevet présente un décor intérieur de cinq arcades sur colonnes engagées et chapiteaux sculptés de type archaïque, à l’extérieur il est orné d’un décor de lésènes. On accédait à l’édifice par une porte située au sud, aujourd’hui disparue.

Historique :
Une charte de donation au monastère de Lagrasse mentionne l'alleu de "Kanoas" dès le Xe siècle. En raison de son éloignement du monastère, cette dépendance fut confiée à l'administration d'un prévôt investi de pouvoirs étendus : perception des dîmes et revenus, afferme des droits décimaux et seigneuriaux dans les lieux rattachés à la prévôté, droits justiciers et attributions militaires. En 1432, d'importantes réparations furent réalisées sur la nef et le choeur. L'édifice subit une réfection quasi totale en 1885, n'ayant à peu près épargné que l'abside. Ce qui subsiste du décor extérieur et intérieur de l'abside incite à la dater de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle. La base des murs modernes de la nef et de la sacristie conserve des soubassements anciens en galets et, notamment au sud du choeur, un massif arrondi ayant peut-être servi de base à une tourelle ou absidiole. Le petit clocher-mur à trois arcades, édifié en briques sur le mur de fond, présente une composition classique à ailerons, pouvant avoir été édifié au XVIIe ou XVIIIe siècle, et surmonté d'un coq en tôle découpée.
Cette église est mentionnée pour la première fois au X° siècle, comme possession de l’abbaye de Sainte Marie de Lagrasse. Une charte de donation au monastère de Lagrasse mentionne l'alleu de "Kanoas" dès le Xe siècle. En raison de son éloignement du monastère, cette dépendance fut confiée à l'administration d'un prévôt investi de pouvoirs étendus : perception des dîmes et revenus, afferme des droits décimaux et seigneuriaux dans les lieux rattachés à la prévôté, droits justiciers et attributions militaires. En 1432, d'importantes réparations furent réalisées sur la nef et le choeur. L'édifice subit une réfection quasi totale en 1885, n'ayant à peu près épargné que l'abside. Ce qui subsiste du décor extérieur et intérieur de l'abside incite à la dater de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle. La base des murs modernes de la nef et de la sacristie conserve des soubassements anciens en galets et, notamment au sud du choeur, un massif arrondi ayant peut-être servi de base à une tourelle ou absidiole. Le petit clocher-mur à trois arcades, édifié en briques sur le mur de fond, présente une composition classique à ailerons, pouvant avoir été édifié au XVIIe ou XVIIIe siècle, et surmonté d'un coq en tôle découpée. D’abord couverte en charpente apparente, l’église fut voûtée au XII° siècle. La toiture actuelle date de 1884-1885. La création des bas-côtés en 1876-1878, provoquèrent l’écroulement de la voûte. Elle fut restaurée en 1972. Dans le clocher sont placées deux cloches, la plus petite date de 1697, elle porte l’inscription : " Jesus Maria Joseph Pau Roquer 1697 ". La seconde cloche datée de 1862 porte l’inscription : " 7 septembre 1862 Louis François fondeur à Toulouse ". L’église conserve une pierre funéraire du XVI° siècle (mur sud extérieur), une statue de saint Gaudérique (XVII° siècle ), une statue de saint Cyr ( XVI° siècle), et de sainte Julitte (XVI° siècle), deux Christ ( XVIII siècle), une Vierge (XIV° siècle), une Nativité, une toile peinte (XVII° siècle).

Périodes de construction :
XIe siècle, XIXe siècle

Propriété de la commune