Précision de la localisation : 0 - Très mauvaise 2 - Très insuffisante 3 - Insuffisante 4 - Médiocre 5 - Passable 6 - A priori satisfaisante 7 - Satisfaisante 8 - Très satisfaisante 9 - Excellente 10 - Parfaite   >>  Votre avis :                        

  Street View      Modifier la localisation

Adresse renseignée dans la base Mérimée :
02220 Saint-Mard - France

Code Insee de la commune : 02682
Aisne [02] - Laon - Picardie - Hauts-de-France

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
3 Rue du Pont de Saint-Mard 02220 Saint-Mard

Eléments protégés :
Eglise : classement par arrêté du 30 juillet 1920

Description :
L'église est construite selon un parti assez régulier. La nef et les bas-côtés sont aujourd'hui couverts du même toit à longs pans. La croisée du transept est surmontée du clocher massif et peu élevé, couvert à deux pans, qui se détache à peine des autres parties, et prolongée d'une profonde abside semi-circulaire. Le bras nord du transept est moins saillant que le bras sud, aussi la chapelle orientée à cinq pans est-elle de dimensions moindres que celle du sud.

Historique :
L'église a été construite au milieu du XIIIe siècle. Sous l'Ancien Régime, la paroisse relevait du diocèse de Soissons (Archidiaconé de la Chrétienté, doyenné de Vailly) ; le prieur de Viel-Arcy, décimateur pour un sixième, nommait le curé qui percevait cinq sixièmes de la dîme de sa paroisse. Très endommagée lors du retrait des troupes allemandes à la fin de l'été 1918 (voûtes et couvertures) , l'église est restaurée sous la conduite de l'architecte des Monuments historiques Lucien Sallez de 1921 à 1925, puis de 1930 à 1932, tandis qu'Émile Brunet et Jean Trouvelot interviennent sur la maçonnerie et la couverture du transept en 1927. Robert Chaleil, architecte de la coopérative diocésaine de reconstruction des églises, conduit le chantier sur place. L'église est à nouveau bénite le 23 octobre 1932. Durant les combats de mai et juin 1940, l'église est à nouveau victime d'une torpille qui détruit les voûtes de la première travée de la nef et du bas-côté et cause des dégâts sur la façade occidentale. Jules Kaehrling puis Jean Trouvelot sont chargés des travaux de restauration, respectivement en 1942 et de 1945 à 1948.

Périodes de construction :
XIIIe siècle

Propriété de la commune