Précision de la localisation : 7 - Satisfaisante >> Votre avis :
Street View Modifier la localisation
Adresse renseignée dans la base Mérimée :
;
40310 Parleboscq - France
Code Insee de la commune : 40218
Landes [40] - Mont de Marsan - Aquitaine - Nouvelle-Aquitaine
Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
Eléments protégés :
Eglise en totalité (cad. M 54) : inscription par arrêté du 6 janvier 1998
Description :
L'édifice est essentiellement bâti en brique, mêlée de moellon et de pierre de taille pour le pignon occidental et le chevet. Le vaisseau est composé d'une nef de deux travées, précédée d'une travée sous clocher à croisée d'ogives, et prolongée à l'est par une abside à pans, encore partiellement couverte par une voûte à huit quartiers retombant à l'ouest sur des colonnes engagées et sur des culots sculptés dans les pans coupés. Une fenêtre géminée au riche remplage flamboyant est percée dans le mur sud. Une sacristie désaxée s'appuie du même côté sur deux contreforts du chevet, tandis qu'une tourelle d'escalier semi-octogonale se greffe sur le flanc nord de la nef. A l'ouest, la tour-clocher inachevée, étayée par deux gros contreforts d'angle et par une petite vis circulaire au nord, est amortie d'un pignon ou "penne" percée d'une baie campanaire en plein cintre. Une porte en arc brisé, aux bases fasciculées, ouvre sur la face sud du clocher.
Historique :
Perdue au fond de la vallée de la Gélise, la petite église de Mauras est un édifice en brique du XIVe siècle constituée d'une nef unique à deux travées éclairée par deux lancettes percées dans le mur méridional et d'un chevet polygonal. Aux XVe et XVIe siècles une grosse tour-clocher occidentale formant porche au rez-de-chaussée qui n'a jamais du dépasser la hauteur de la nef, lui fut accolée à l'ouest et des voûtes furent construites dont il ne reste que celles du choeur, voûte d'ogive rayonnante à huit quartiers, reposant sur de gracieux culots sculptés. Les voûtes Renaissance de la nef disparurent rapidement, semble-t-il, puisqu'en 1738 on procédait déjà à une restauration du lambris qui les avait remplacées. En 1744 la paroisse, qui jusque là dépendait de Maignan dans le Gers, fut rattachée à Bouau qui venait d'être érigée en cure et église matrice. Les deux édifices connurent pour un temps une histoire commune : signalées en état de délabrement à peu près complet en 1876, elles furent simultanément restaurées en 1881 grâce à la générosité de Madame Coralie Laudet ; à Mauras une voûte en bois fut établie sur la nef, comparable à celle qui couvre toujours la première travée de l'église de Bouau. La toiture qui avait été refaite à neuf en 1819 s'est depuis longtemps effondrée, entraînant la disparition du couvrement du XIXe siècle. Seule subsiste donc la voûte du choeur mais en très mauvais état
L'église de Mauras, bâtie au fond de la vallée de la Gélise, qui marquait au Moyen Age la limite entre la vicomté de Gabardan et le comté de Fézensac, a été érigée en brique au XIVe siècle, comme la plupart des autres lieux de culte du Parleboscq. L'édifice subit d'importantes transformations au tournant des XVe et XVIe siècles : l'intérieur est alors couvert de voûtes d'ogives, dont ne subsistent actuellement qu'une partie de celle du choeur, avec ses culots, et les formerets de la nef. Sans doute au cours de la même campagne, on perce une grande baie géminée à remplage dans le mur sud du choeur et on érige à l'ouest une grande tour-clocher formant porche au rez-de-chaussée. Inachevée lors d'une enquête en 1546 (il restait encore à la consolider "par des piliers", à "lever sa pointe" et à "élargir l'arc d'entrée") , celle-ci ne dut jamais dépasser la hauteur de la nef ; elle fut complétée plus tard par un pignon percé d'une baie campanaire et, sur le flanc nord de la nef, par une tourelle d'escalier (la construction de cette "vis" était prévue en 1546). Peut-être réalisée à l'économie, ou victime des guerres de Religion, la voûte de la nef est remplacée au XVIIe siècle par un lambris de bois, qui nécessite une réfection dès 1738, comme le signale un compte de marguillier publié par l'abbé Breuils. Le même document fait état de la restauration du porche et du renouvellement partiel du mobilier, qui précèdent de peu le rattachement de la paroisse, jusque-là dépendante de Maignan (Armagnac) , à la nouvelle matrice Saint-André de Bouau (1744). En grande partie délabrée en 1876, malgré la réfection de la toiture en 1819, l'église est restaurée une dernière fois en 1881, parallèlement à celle de Bouau, à l'initiative de Marie Coralie Laudet, épouse du châtelain de Laballe et bienfaitrice des églises de la commune : une fausse voûte en bois est notamment posée sur la nef. En dépit de ces efforts et de quelques autres réparations ponctuelles au cours du XXe siècle, l'édifice, totalement isolé et non desservi, est aujourd'hui irrémédiablement ruiné.
Périodes de construction :
XIVe siècle, XVe siècle, XVIe siècle
Propriété de la commune
Ouvert ou fermé à la visite, location de salle, chambres d'hôtes ?
Fiche Mérimée : PA40000026
Dernière mise à jour de la fiche Monumentum : 2024-08-07
Consultez le programme des Journées du Patrimoine pour le Monument Historique Eglise Notre-Dame de Mauras situé à Parleboscq en consultant le programme officiel des JEP 2024.