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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
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40310 Parleboscq - France

Code Insee de la commune : 40218
Landes [40] - Mont de Marsan - Aquitaine - Nouvelle-Aquitaine

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
1130 Voie Communale 702 40310 Parleboscq

Eléments protégés :
Eglise en totalité (cad. B 161) : inscription par arrêté du 13 janvier 1998

Description :
L'édifice est bâti en petit moellon mêlé de brique (reprises), à l'exception des contreforts de la façade occidentale, en pierre de taille, et du corps d'escalier, en torchis et pan de bois. Le vaisseau se compose d'une nef de deux travées inégales, couvertes de croisées d'ogives retombant sur des colonnes engagées ; à l'ouest, une étroite travée de choeur est prolongée par une abside à pans, les deux espaces étant unifiés par une même voûte d'ogives à huit quartiers, dont les nervures reposent sur des pilastres classiques, eux-mêmes appuyés sur les bases prismatiques des anciennes colonnettes du XVIe siècle. Sur le vaisseau sont greffés plusieurs corps de bâtiment : au sud, une chapelle rectangulaire voûtée en berceau et une sacristie carrée ; au nord-ouest, un porche ouvert en appentis, adossé à un corps de bâtiment en pan de bois qui renferme l'escalier d'accès au comble et au clocher-mur. Celui-ci, au pignon aigu étayé par deux contreforts appareillés et deux gros contreforts d'angle en moellon, est percé de deux baies campanaires en plein cintre.

Historique :
Isolée au milieu des champs, Saint-Martin d'Espérous présente une silhouette caractéristique des édifices du Gabardan : une nef qui prolonge exactement le chevet s'achève par un puissant clocher-mur très aigu à son extrémité occidentale. Le plan simple est surtout remarquable par l'ampleur du chevet et la relative largeur de la nef, l'ensemble se trouvant épaulé par de nombreux contreforts. Cet édifice élevé en deux étapes au XIIIe siècle et au XIVe siècle a été voûté vers 1540. Adjonction d'une chapelle sud au XVIIe siècle et construction d'une sacristie en 1786. Au tout début du XIXe siècle un porche et un bâtiment en pan de bois élevés à l'angle nord-ouest lui ont donné sa note pittoresque.
L'église a fait l'objet d'une étude approfondie par le service des Monuments historiques en 1997. Selon ses conclusions, la fondation de l'édifice remonterait au XIIIe siècle : de cette première campagne subsisterait le mur occidental en petit moellon ainsi qu'une partie du mur nord du vaisseau. L'ensemble est toutefois presque entièrement rebâti au XIVe siècle, agrandi vers le sud et sans doute voûté dans le même temps. Peut-être endommagée lors des conflits de la fin du Moyen Age, l'église connaît dans la première moitié du XVIe siècle, comme la plupart des autres lieux de culte du Parleboscq, une nouvelle campagne de voûtement, exécutée en deux temps comme l'indique un rapport d'enquête de 1546. Celui-ci précise en effet que l'église, récemment restaurée, est "bien bastie de pierre, et dessus le mur d'icelle est voultée depuis douze ou treize ans en ça [soit vers 1533-1534], les autres deux arcs qui restent à faire sont levés jusques à mettre les arcbosts et lever d'une cane la muraille avant que pouvoir mettre lesd. voultes". L'achèvement des travaux de voûtement dut intervenir peu de temps après. Les siècles suivants apportent plusieurs ajouts et modifications : une chapelle sud est érigée au XVIIe siècle et une sacristie du même côté en 1786 ; les lancettes gothiques du côté sud du choeur sont agrandies en 1755 (date portée) ; entre 1811 et 1816, on construit à l'angle nord-ouest un porche et un corps de bâtiment en pan de bois contenant l'escalier d'accès au clocher. Dans le courant du XIXe siècle, parallèlement à l'installation d'un nouvel autel néoclassique, on modernise le décor du choeur en remplaçant les colonnettes par un ordre de pilastres composites (les bases Renaissance à moulures prismatiques sont toutefois conservées jusqu'à une hauteur de 1, 50 m). Longtemps laissée à l'abandon, l'église bénéficie depuis quelques années de campagnes saisonnières de restauration.

Périodes de construction :
XIIIe siècle, XIVe siècle, XVIe siècle, XIXe siècle

Propriété d'un établissement public communal