Pavillon l'Herminier à Pointe-à-Pitre

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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
27 rue Sadi-Carnot ; 37 rue Jean-Jaurès
97110 Pointe-à-Pitre - France

Code Insee de la commune : 97120
Guadeloupe [971] - Basse Terre

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
32 Rue Sadi Carnot 97110 Pointe-à-Pitre

Eléments protégés :
Les façades et toitures des constructions, le jardin, les grilles et le sol de la parcelle, ainsi que, en totalité, la dépendance à deux niveaux partiellement incendiée (cad. AI 58) : inscription par arrêté du 17 juillet 2008

Description :
L'élévation principale est rythmée par une galerie superposée, formée de fines colonnettes en fonte. Le sol de galerie est composé de carreaux décoratifs en ciment. La balustrade des balcons reprend d'élégants motifs géométriques : rinceaux, entrelacs. L'édifice est précédé d'un perron en pierre de taille de quelques marches. L'ancienne chambre d'agriculture est fermée par un mur de clôture surmonté d'une grille en fer forgé. Le portail, décoré de rinceaux en fer forgé, porte l'inscription : CHAMBRE D'AGRICULTURE MUSEE L'HERMINIER. Dans la cour se trouve les dépendances et un petit bassin circulaire, dans le prolongement du portail d'entrée.

Historique :
La chambre d'agriculture de Pointe-à-Pitre fut détruite par l'incendie du 18 juillet 1871. Afin de répondre aux prescriptions établies par la municipalité en terme de reconstruction, le président de la Chambre d'agriculture proposa un projet de construction en fer et en briques élaboré par l'ingénieur Suffit. Le projet fut adopté en 1871. En janvier 1872, la Chambre acheta un terrain vendu par les héritiers L'Herminier. Le bâtiment devait également abriter une bibliothèque et les collections botaniques et zoologiques du docteur Ferdinand L'Herminier. Le bâtiment construit en 1873 comprenait un rez-de-chaussée surélevé servant de salle de délibération. Il était précédé d'une galerie rythmée de colonnettes en fonte. Le toit était couvert en tuiles et l'arrête surmontée d'une galerie de faîtage en zinc. Une marquise en zinc courrait également le long de l'auvent protégeant la galerie. Dans les années 1930, ce bâtiment fut surélevé. Pour accéder à l'étage, un escalier demi hors-oeuvre fut édifié contre la façade postérieure du bâtiment et enserré dans une tour d'escalier gagnée sur la cour. La galerie de l'étage est formée de colonnettes en fonte, différentes de celles du rez-de-chaussée. Le portail est décoré de rinceaux en fer forgé. Les dépendances sont constituées de deux bâtiments distincts.
Le 18 juillet 1871, une partie de la ville de Pointe-à-pitre est ravagée par un incendie dans lequel les bureaux de la chambre d'agriculture de Pointe-à-Pitre sont détruits. A la fin de l'année, son président, le Dr Duchassaing, propose de recourir à une souscription pour l'achat de terrains nécessaires à la construction d'un bâtiment isolé en fer et en briques destiné aux réunions périodiques de la Chambre d'agriculture. Le projet de construction d'un nouveau bâtiment, dont les plans ont été réalisés par un ingénieur parisien du nom de Suffit, est approuvé par les membres de la chambre lors de la séance du 30 décembre 1871. La première pierre de l'édifice est posée le 11 janvier 1873. A l'origine, le bâtiment ne comprend qu'un rez-de-chaussée, servant de salle de délibération, précédé d'une galerie. L'édifice est couvert en ardoises et décoré d'une frise en zinc. En 1930, Camille Dain, président de la chambre d'agriculture, obtint une subvention du conseil général pour réparer le rez-de-chaussée endommagé par le cyclone de 1928. Cette somme permettra également la construction d'un étage.

Périodes de construction :
2e moitié XIXe siècle

Architecte ou maître d'oeuvre :
Suffit (ingénieur)

Propriété d'un établissement public