Quartier Champanatier à Brive-la-Gaillarde

Précision de la localisation : 0 - Très mauvaise 2 - Très insuffisante 3 - Insuffisante 4 - Médiocre 5 - Passable 6 - A priori satisfaisante 7 - Satisfaisante 8 - Très satisfaisante 9 - Excellente 10 - Parfaite   >>  Votre avis :    5

  Street View   Connectez-vous à votre compte pour améliorer la localisation de ce bâtiment

Label Architecture Contemporaine Remarquable

Adresse renseignée dans la base Mérimée :
place de la Liberté
19100 Brive-la-Gaillarde - France

Code Insee de la commune : 19031
Corrèze [19] - Tulle - Limousin (Nouvelle-Aquitaine)

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
Place De La Liberte 19100 Brive-la-Gaillarde

Description :
Cet emplacement stratégique, à mi-chemin entre le centre-ville et la gare, fait du quartier de Champanatier un site plébiscité par la bourgeoisie locale, surtout pendant la période de l'entre-deux-guerres. De nombreuses maisons de style régionaliste sont alors édifiées par des architectes corréziens tels que Prosper Verliac ou Louis Riboulet : ce dernier signe, au 15 place de la Liberté, la villa Yvonne, symbole du goût du début du XXe siècle pour l'éclectisme et le pittoresque. Le souci d'apparat du commanditaire y est exprimé par la complexité des élévations et des types de couvrement. La mise en évidence des éléments de structure, la séparation claire de celle-ci avec les éléments de décor – en particulier les cabochons en grès flammé sous le campanile – et l'orientation des pièces en fonction du panorama témoignent de la logique rationaliste déployée par son auteur. D'autres maisons de cet ensemble urbain, en particulier avenue Bourzat, renvoient à l'architecture de villégiature qui séduit les commanditaires aisés des années 1920-1930, le goût pour le balnéaire conduisant à l'irruption de formes architecturales venues de Bretagne, de Normandie ou du Pays basque.

Historique :
La ville de Brive-la-Gaillarde connaît, à l'instar des autres pôles urbains en France, une croissance économique et démographique soutenue au cours de la Troisième République, passant d'environ 10 000 habitants en 1870 à plus de 30 000 au seuil de la Seconde Guerre mondiale. Le développement de l'industrie et l'arrivée du chemin de fer permettent à la ville de sortir de ses limites médiévales, le tracé des anciens remparts étant repris par la première ceinture de boulevards. De grands terrains appartenant à des congrégations religieuses et situés dans les faubourgs sont petit à petit morcelés et remplacés par des lotissements. Le domaine de Champanatier, issu du domaine des religieuses clarisses, est partiellement légué à la commune qui charge en 1842 l'architecte Charles Albrizio d'établir un plan d'aménagement. Le nouveau quartier est réalisé autour de la place de la Liberté, traversé par la deuxième ceinture de boulevards, et à partir de laquelle rayonnent plusieurs voies dont l'avenue Bourzat qui mène au centre-ville.

Architecte ou maître d'oeuvre :
Albrizio Charles (architecte), Riboulet Charles (architecte), Verlhac Prosper (architecte)

Datation de l'édifice :
1934, 1960

Année d'obtention du label Architecture Contemporaine Remarquable :
2009