Précision de la localisation : 0 - Très mauvaise 2 - Très insuffisante 3 - Insuffisante 4 - Médiocre 5 - Passable 6 - A priori satisfaisante 7 - Satisfaisante 8 - Très satisfaisante 9 - Excellente 10 - Parfaite

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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
35250 Saint-Germain-sur-Ille - France

Code Insee de la commune : 35274
Ille et Vilaine [35] - Rennes - Bretagne

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
5194 Le Verger au Coq 35250 Saint-Germain-sur-Ille

Eléments protégés :
Chapelle ; façade et toiture Sud (cad. A 281) : inscription par arrêté du 29 août 1988

Description :
. Le château est composé de trois corps de bâtiments (dont la chapelle) les uns dans l'alignement des autres ; ils ne possèdent pas la même hauteur. Les bâtiments sont entourés d'un parc à l'anglaise. . Au centre, se trouve un bâtiment couvert d'un toit à croupes dont la façade est percée de sept travées. La toiture est rythmée par trois lucarnes surmontées de frontons semi-circulaires. A droite, un autre corps de bâtiment forme un pavillon, il est plus élevé que le précédent et seules deux travées d'ouvertures sont percées dans la façade. Enfin, la chapelle se trouve à gauche du corps central. Elle possède une corniche à modillons et est voûtée intérieurement.. A l'est de la cour, se trouvent les communs du château.

Historique :
Entouré d'un parc à l'anglaise, le Verger-au-coq est une construction de parti général allongé, composée de trois corps alignés de hauteur différente, dont la chapelle. Le logis comprend deux corps de bâtiment : au centre, le bâtiment du XVIIIe siècle (daté 1737 sous le fronton de la porte) a les caractères des demeures des parlementaires rennais ; le pavillon de droite est probablement du XVIIe siècle, avec des adjonctions du XVIIIe ou du XIXe siècle ; la chapelle du XVIIe siècle renferme un retable de marbre et tuffeau du XVIIe siècle, provenant sans doute de l'atelier lavallois de Corbineau et classé objet mobilier ; la cour est limitée à l'est par l'aile des dépendances ; un porche permet d'accéder à la cour des dépendances fermée sur trois côtés. Le général Boulanger habita le Verger-au-Coq au XIXe siècle (son grand-père, fabricant de chapeaux à Rennes l'avait acheté sous la Révolution).
Les parties les plus anciennes de ce château sont la chapelle et le corps de bâtiment situé à l'opposé. Ces deux éléments semblent remonter au XVIIe siècle. Au XIVe et au XVe siècle, le château appartenait aux Le Coq, puis aux Thierry seigneurs du Bois Orcant au milieu du XVIe siècle. En effet, en 1552, les Thierry avaient succédé, par alliance aux Le Coq. Cette famille de notables bourgeois avait accédé aux plus hautes charges du duché de Bretagne ; François Thierry était alors gouverneur de la ville de Rennes. Au début du XVIIe siècle, le château appartenait en effet à Claude de Marboeuf, président du Parlement de Bretagne. A cette époque, le bâtiment devient donc la résidence de campagne d'un homme de robe. Le corps central est construit par Pierre Marot, comte de la Garaye en 1737. En 1796, l'arrière grand père du Général Boulanger, commerçant à Rennes, acquiert le château vendu comme bien national. En 1849, madame Clotilde Olympe Lesage de la Villebrune, veuve du marquis de Breuilpont en devient propriétaire ; sa descendance, constituée de la famille de Coniac occupe encore le château.

Périodes de construction :
XVIIe siècle, 2e quart XVIIIe siècle

Propriété d'une société privée