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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
36370 Saint-Hilaire-sur-Benaize - France

Code Insee de la commune : 36197
Indre [36] - Châteauroux - Centre - Centre-Val de Loire

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
5220 Château de Cère 36370 Saint-Hilaire-sur-Benaize

Eléments protégés :
Oratoire et ses peintures murales : classement par arrêté du 12 avril 1923 ; Façades et toitures du château dans son ensemble, c'est-à-dire château médiéval et aile classique ; terrasse du château qui domine la rivière la Benaize, à l'Ouest ; façades et toitures du pavillon d'entrée, y compris celles de la maison du jardinier (cad. 1983 D 368) : inscription par arrêté du 12 janvier 1988

Description :
La partie la plus ancienne du château, bâtie au XVe siècle, présente un logis quadrangulaire de trois étages à haut comble flanqué de cinq tours circulaires : celle du nord-ouest, dite à la lanterne est couronnée en hourdis ; celle du nord-est abrite un oratoire voûté décoré de peintures murales. Une aile à deux étages et toit brisé a été ajoutée en équerre au XVIIe siècle.

Historique :
Ancienne demeure féodale fortifiée qui assurait la surveillance de la vallée. L'accès se fait par un porche dans-oeuvre ouvert dans les dépendances. Le château est au fond d'une cour bordée au sud par un jardin à la française du début du XXe siècle. L'édifice médiéval présente un corps de logis rectangulaire cantonné de quatre tours cylindriques aux angles, et flanqué d'une tour d'escalier hors-oeuvre au centre de la sa façade sur cour. Un pavillon classique de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle, a été construit sur la façade sud, entre la tour ouest et la tour d'escalier. L'oratoire du château conserve des peintures murales du XVIe siècle.
La première mention de Céré remonte à 1390. Au XVIe siècle, le château passe par alliance au mains des Valzergues, des Loubes de la Gâtevine puis aux Bridiers de Gardempes. Par alliance avec ces derniers, les Desmarquets firent l'acquisition de Céré au XVIIe siècle. A la Révolution, le château est vendu comme bien national à Benjamin Desmarquets. Déchu de ses droits, le propriétaire le vend à un proche en 1807, Dupeiron de La Coste, directeur de la Monnaie. En 1863, son descendant lègue sa fortune à un neveu, le général Baret de Rouvray. Une de ses filles, Marguerite, épousa le comte Elzéar de Tristan, dont les descendants détiennent toujours le château. Le château semble dater du XVe siècle. Accolé à la partie ancienne, un pavillon classique a été construit sur la façade sud du château (fin XVIIe - début XVIIIe siècles).

Périodes de construction :
Moyen Age, XVe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Propriété privée