Eglise paroissiale Saint-Pierre à Parçay-sur-Vienne

Précision de la localisation : 0 - Très mauvaise 2 - Très insuffisante 3 - Insuffisante 4 - Médiocre 5 - Passable 6 - A priori satisfaisante 7 - Satisfaisante 8 - Très satisfaisante 9 - Excellente 10 - Parfaite   >>  Votre avis :                        

  Street View

Adresse renseignée dans la base Mérimée :
37220 Parçay-sur-Vienne - France

Code Insee de la commune : 37180
Indre et Loire [37] - Tours - Centre - Centre-Val de Loire

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
25 Rue du 8 Mai 1945 37220 Parçay-sur-Vienne

Eléments protégés :
Eglise : classement par arrêté du 25 mars 1930

Description :
Edifice construit en moyen appareil de tufeau sur un plan en croix latine, avec une absidiole orientée à l'est dans chaque bras du transept. Voûtes en berceau en brique sur les bras du transept, voûtes en cul-de-four en pierre pour les absidioles. Le choeur à deux travées est éclairé par 5 baies en plein cintre et percé de deux portes en plein cintre également. Le parti initial de la nef à vaisseau unique était d'être voûtée comme l'attestent les colonnes engagées délimitant les travées. Elle est en fait charpentée, ainsi que le choeur, tous deux couverts d'une fausse voûte lambrissée en berceau brisé ; l'abside est couverte d'une fausse voûte en cul de four lambrissée. Le clocher est placé à la croisée du transept fermée par une voûte en arc de cloître. Toit à longs pans et pignon découvert sur la nef, toit en pavillon sur le clocher. La partie la plus remarquable de cette église est le portail ouest, percé d'une large porte surmontée d'une voussure en plein cintre appareillée en trois rouleaux à ressauts. La partie inférieure de la façade est appareillé en écailles de poissons, jusqu'au niveau du larmier à modillons. Cet appareil se retrouve également entre les paires de colonnes des arcades aveugles. Le pignon est percé d'une baie plein cintre.

Historique :
L'édifice date dans son ensemble du XIIe siècle, et se compose d'une nef unique, d'un transept dont la croisée est surmontée d'une tour, et d'un choeur avec abside semi-circulaire. Les travées sont séparées par des colonnes engagées non pourvues de chapiteaux, qui indiquent qu'une voûte probablement en berceau était prévue sur le vaisseau. La nef est couverte d'une charpente lambrissée en plein cintre. Les murs goutterots, moins élevés que le mur de la façade ouest, indiquent soit un arrêt de la construction, soit des remaniements postérieurs. Sur chacun des bras du transept s'ouvre une chapelle voûtée en cul de four. La voûte du carré du transept, refaite ou exécutée avec la tour qui le surmonte à une époque postérieure (sans doute XVIe siècle) , est actuellement voûtée en arc de cloître. La façade ouest s'ouvre par un portail en plein cintre, flanqué de chaque côté de trois colonnettes avec chapiteaux historiés. La porte, qui ne paraissait pas comporter de tympan, a été diminuée de largeur au XVe siècle par un mur percé d'une porte plus étroite. Au-dessus, la façade présente un petit appareil en forme d'écailles retournées. Sur la croisée du transept, le clocher se présente comme une tour rectangulaire dont l'étage du beffroi, plus moderne, date vraisemblablement du XVIe siècle.
Une première abbaye dédiée à saint Pierre existait au Xe siècle. On suppose qu'elle a été détruite par les Normands. L'église actuelle, mentionnée pour la première fois en 1154 dans une charte a été bâtie vers 1130-1150 et était une possession de l'abbaye de Méobecq (datation par travaux historiques). L'église et le prieuré attenant resteront sous la dépendance de Méobecq jusqu'en 1674. Au XVe siècle, modification de la partie centrale du portail : installation d'une nouvelle porte surmontée d'un arc en anse de panier avec accolade à crochets. En 1695 la voûte du bras nord du transept, ainsi que le mur nord ont été abattus afin de prolonger l'église par une chapelle ; la destruction a bien eu lieu, la construction de la chapelle est aléatoire mais la reprise de maçonnerie sur le mur nord du bras nord est bien visible. Le clocher, situé au carré du transept, a été reconstruit en 1747 suite à un incendie ( inscription portée sur la voûte : AD MAIOREM DEI GLORIAM AN.1747). Restauration de l'absidiole sud, reconstruction de l'absidiole nord et voûtement des deux bras du transept par Gustave Guérin, architecte diocésain, en 1867 ( datation par source ). Reconstruction complète de la sacristie en 1892, ce qui a bouché la fenêtre de l'absidiole sud. Construction d'une tribune dans la première travée de la nef par A. Cornet en 1883 ( datation par source ). Restauration du portail occidental en 1991.

Périodes de construction :
XIIe siècle, XVIe siècle

Propriété de la commune