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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
11140 Puilaurens - France

Code Insee de la commune : 11302
Aude [11] - Carcassonne - Languedoc Roussillon - Occitanie

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :

Eléments protégés :
Château (ruines) : classement par arrêté du 12 août 1902 ; L'ensemble des vestiges du château de Puilaurens, à savoir chicanes d'accès, barbacane et postes de tir et tous les éléments de l'enceinte en élévation ou enfouis, y compris le terrain d'assiette foncière, le sol et le sous-sol des parcelles, tel que délimité en rouge sur le plan annexé à l'arrêté, situé lieu-dit Soula du château, sur les parcelles B 398 et 402 : inscription par arrêté du 27 décembre 2023

Description :
Situé sur un promontoire rocheux ceinturé de versants abrupts, le château n’est accessible que par sa face sud. Il a conservé la totalité de son périmètre fortifié jusqu’au niveau de ses chemins de ronde Il se compose de deux parties nettement distinctes topographiquement A l’est une vaste cour aux tracé irrégulier épouse les contours du piton rocheux. Elle est défendue par deux tours ouvertes à la gorge et porte les traces de bâtiments accolés contre l’intérieur des courtines Deux poternes s’ouvrent au nord et à l’est A l’ouest, sur le point culminant du site se trouve un réduit fortifié, indépendant de la cour Protégé par deux tours rondes il abritait le logis du châtelain Son agencement intérieur a été fortement modifié durant la Période moderne, notamment par l’adjonction d’une tour logis quadrangulaire.

Historique :
Nommé "castrum de Podio Laurenti" dans les chartes du Moyen-Age. Les substructions indiquent une construction remontant à la période gallo-romaine. Le château commande le col de Campérié et fut le témoin des luttes pour la fondation du royaume de Toulouse. L'infiltration wisigothique depuis Barcelone se fit par le passage que commandait le château. Pendant la croisade albigeoise, la forteresse résiste à Simon de Montfort. En 1250, le domaine est transmis à Jacques Ier, roi d'Aragon. En 1258, un traité (traité de Corbeil) intervient entre le roi Jacques et Saint-Louis et la vicomté est réunie à la couronne. A partir de ce moment, la bannière des de Fenouillet disparaît du donjon de Puylaurens et est remplacée par le drapeau de France. Puylaurens est désormais forteresse royale. Saint-Louis restaure le château et rachète les droits que Bernard Taillefer, comte de Fenouillet, avait cédés en 1011 à l'abbaye de Saint-Martin-de-Cuxa. En 1260, le sénéchal de Carcassonne y place 25 sergents d'armes et un chapelain, faisant de Puylaurens la forteresse comprenant la plus forte garnison des environs. Sous Louis XI et Charles VIII, le château résiste aux armées espagnoles. En 1636 toutefois, les Espagnols prennent la forteresse et la démantèlent. Bien qu'en partie restauré, le château perd en importance jusqu'à la Révolution, époque où il est quasiment abandonné, habité par quelques vétérans sous les ordres d'un officier subalterne. Abandonné, l'édifice perd ses tours et ses murailles.
Occupation du site qui remonte à la période gallo-romaine. Première mention dans les texte en 958 au moment où le château devient posession de l'abbaye de Saint-Michel-de-Cuxa (Roussillon). Le château commande le col de Campérié et fut le témoin des luttes pour la fondation du royaume de Toulouse. L'infiltration wisigothique depuis Barcelone se fit par le passage que commandait le château.Au tout début du XIe siècle, l’existence d’un premier site fortifié à Puilaurens semble être confirmée par une bulle du pape Serge IV évoquant, parmi les possessions de l’abbaye, « le castrum de Saint-Laurent avec l’église du même nom » (castrum Sancti-Laurenti cum eadem ecclesia). Le château disparaît ensuite des sources durant près de deux siècles. On peut donc supposer qu'il resta sous la tutelle de l’abbaye de Cuxa durant toute cette période.On retrouve le nom de Puilaurens au début de la croisade contre les Albigeois. En 1217, Pierre Cathala, seigneur du lieu assiste comme témoin à la soumission de Guillaume de Peyrepertyse à Simon de Montfort. En 1229, le château est occupé par les troupes du seigneur de Peyrepertuse qui finira excommunié. En 1242, le château sert de refuge à une communauté de parfaits sous la protection de Chabert de Barbaira, qui commande aussi le site de Quéribus. Huit ans plus tard, Puilaurens devient possession de Jacques 1er d'Aragon. Il est finalement réuni à la couronne de saint Louis en 1258 qui le transforme en forteresse royale. Il y installe une garnison de 25 hommes commandés par un châtelain : Simon Cauda et servis par un chapelin. Les travaux de reconstruction du site sont encore en cours en 1263.Il faut attendre la fin du XVIe siècle pour que le duc de Joyeuse fasse transformer le château de Puilaurens. En 1595, on y ajoute des fortifications adaptées aux armes à feu, on construit de nouveaux bâtiments d'habitation et on réaménage partiellement la seconde enceinte. En 1615, Louis XIII autorise le châtelain, Henri Montsarat du Vivier, à couper des arbres dans le domaine royal pour assurer les éparations nécessaires du château qui sera cependant pris en 1637 par les troupes espagnoles et démantelé. Au lendemain du traité des Pyrénées, qui repousse la frontière avec l'Espagne, Puilaurens perd en importance jusqu'à la Révolution, époque où il est quasiment abandonné, habité par quelques vétérans sous les ordres d'un officier subalterne. Abandonné, l'édifice perd ses tours et ses murailles.

Périodes de construction :
Moyen Age

Propriété de la commune