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Crédit photo : Romain Bréget - Sous licence Creative Commons

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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
15 rue Malsou
49100 Angers - France

Code Insee de la commune : 49007
Maine et Loire [49] - Angers - Pays de la Loire

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
15 Rue Malsou 49100 Angers

Eléments protégés :
Façade sur rue et toitures correspondantes ; escalier avec sa rampe ; lambris du premier étage (cad. G 129) : inscription par arrêté du 15 janvier 1965

Description :
Hôtel constitué d'un corps principal de plan allongé en front de rue, complété sur le jardin postérieur (ou actuelle cour) d'un corps secondaire en retour, pour l'essentiel à usage de services. L'édifice comprend deux étages carrés et un comble à surcroît sous une couverture à longs pans et croupes. Il est en gros-oeuvre de schiste enduit, avec sur rue, travée centrale en tuffeau et bossages aux angles ; cette travée centrale renforcée, couronnée d'un fronton, forme l'axe de symétrie de l'élévation antérieure. Le corps sur cour, à un étage carré, est également à élévation ordonnancée, avec un avant-corps central cintré et couverture en croupe ronde s'appuyant sur un toit en appentis. L'escalier, traversant, est en maçonnerie pour le mur d'échiffre, puis à limon bois suspendu ; la 1ère volée comprend une rampe en fer forgé, puis à partir du premier étage, des balustres de bois. Le petit escalier dans le corps secondaire est en bois, à balustres.

Historique :
Propriété de la famille de Gravé vers 1769 d'après le recensement des habitants et maisons d'Angers, cette demeure relève, au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, de la famille Mauvif de Montergon : celle-ci fut peut-être à l'origine de la reconstruction, dans les dernières décennies de l'Ancien Régime : intérieurement, l'escalier, les portes de palier et les restes de lambris d'étage témoignent de cette campagne. Le corps secondaire à rotonde, en retour sur le jardin postérieur, fut construit pour le négociant Jean-Baptiste Haudeville dans le 1er quart du XIXe siècle : il est attesté dans une description de vente en 1811, alors qu'il n'apparaît pas dans une autre vente de 1805. Dans la 1ère moitié du XIXe siècle, un long bâtiment bas ferme le jardin au sud, puis disparaît au profit d'autres constructions annexes dans la 2e moitié du XIXe siècle, dont deux accolées contre le corps en rotonde. A cette époque, le jardin n'est plus qu'une cour de service. Les écuries et remise occupaient au XVIIIe siècle l'actuel n° 17, rue Malsou (l'arc de la porte cochère a été brièvement découvert lors d'une rénovation en 2005) : elles sont transformées en maison d'habitation vers 1891, elle-même surélevée une vingtaine d'années plus tard.

Périodes de construction :
XVIIIe siècle

Propriété privée