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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
24320 Verteillac - France

Code Insee de la commune : 24573
Dordogne [24] - Périgueux - Aquitaine - Nouvelle-Aquitaine

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
1153 Le Petit Maine 24320 Verteillac

Eléments protégés :
Les dépendances, en totalité (cad. B 486 ) : inscription par arrêté du 5 mars 1998 - Le château, son parc, la cour et le verger clos de murs, avec leurs réservoirs, en totalité (cad. AC 45, 51) : inscription par arrêté du 14 septembre 2010

Description :
Château construit au milieu d'un parc. Du côté oriental, le corps de logis est classique, édifié en pierre de taille et moellon de calcaire enduit, composé d'un corps central avec fronton, protégé par un toit à deux pans couvert par de la tuile creuse. Il est flanqué de deux pavillons, dont l'un du début du XIXe siècle ; le second, au sud, doit vraisemblablement intégrer un fond médiéval, son plan répondant à une première tour carrée située à l'arrière du château. La façade occidentale englobe des volumes des XVe et XVIe siècles ; ainsi une ancienne tour carrée à deux étages reliée au corps de logis par l'échauguette contenant la tourelle d'escalier. Une tour ovale fut rajoutée à l'angle sud-ouest de la maison au XVIIe siècle. Le plan d'ensemble laisse à penser que le château conserve la physionomie de l'ancienne maison forte de la fin du XVe siècle, bien que noyée dans les transformations postérieures. Les dépendances actuelles, situées à l'écart du château, sont marquées par une réelle hiérarchisation de l'espace, leur plan étant dominé par la symétrie : autour de la maison du chef de culture et délimitant la cour intérieure se répartissent les bâtiments viticoles et d'exploitation : le logement des domestiques, les chais, les cuviers, les caves, le four à pain, les étables, écuries et granges, et un colombier aujourd'hui disparu.

Historique :
Le château de Guillaume de la Meyfrenie date de 1510. Il se composait d'un corps de logis rectangulaire et de deux tours carrées édifiées selon une diagonale nord-ouest / sud-est. En 1820, un incendie dévasta une part importante du château dont la reconstruction fut entreprise dès 1821. A partir de 1830, l'activité agricole du domaine connut un nouvel essor avec l'introduction de la culture de la vigne et l'utilisation des techniques les plus innovantes. Par ailleurs, les bâtiments de la ferme furent réorganisés de façon plus rationnelle. Le style classique du château tel qu'il apparaît aujourd'hui est le résultat de la campagne de travaux menée au second empire. En 1827, un incendie ravagea la Meyfrenie et nécessita la reprise totale des façades du château et la reconstruction des dépendances. Celles-ci furent rebâties selon une composition rigoureuse et symétrique : autour de la maison du chef de culture, se répartissent les bâtiment viticoles et d'exploitation délimitant une grande cour fermée avec quatre autres cours contiguës. Un grand potager s'étend au sud.
Château construit à l'emplacement d'un ancien repaire noble du XVe siècle attribué aux Pontbriand (le château conserve encore le volume de deux tours carrées qui jouxtaient à l'origine un corps de logis rectangulaire) , aux Lelond, aux Massacré de Fonpitou, aux Lafon et aux Pasquy du Cluseau. Le logis fut transformé au XVIIe siècle, le côté oriental reconstruit au 18e en façade classique avec des dépendances face à elle formant cour fermée. Incendiées en 1820, ces dernières furent rebâties peu après à l'initiative de Jean-Antoine Pasquy du Cluseau à l'écart du château, qui fut également endommagé lors de l'incendie ; ses façades furent reprises dans le premier quart du XIXe siècle. Le domaine était lié à la vigne ; on y produisait du vin mousseux, du vin rouge ainsi que de l'eau-de-vie.

Périodes de construction :
1ère moitié XIXe siècle

Propriété privée