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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
11 rue Raspail
97110 Pointe-à-Pitre - France

Code Insee de la commune : 97120
Guadeloupe [971] - Basse Terre

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
0 Residence Roger Bambuck 97110 Pointe-à-Pitre

Eléments protégés :
Le bâtiment administratif de l'usine, ancien siège de la SIAPAP (cad. AP 175) : inscription par arrêté du 20 avril 2006

Description :
L'usine Darboussier, qui s'étendait sur une dizaine d'hectares, comprenaient à l'origine des bâtiments briques et fer fournis par Jean-François Cail. Il ne reste plus aucune trace de ces bâtiments. Les bâtiments construits après le cyclone de 1928 et dans les années 1940 sont partiellement conservés.

Historique :
L'usine centrale a été créée en 1869 sur le site de l'ancienne habitation-sucrerie de Jean D'Arboussier, et fonctionne jusqu'en 1980. De cette friche industrielle, après un démontage quasi total, reste essentiellement le grand bâtiment administratif. Un noyau central, en brique et structure métallique, est entouré d'une galerie périphérique en béton, dans une composition très symétrique. Des lames horizontales en béton armé ceinturent le bâtiment sur ses deux niveaux, jouant un rôle décoratif, protecteur et homogénéisateur de l'ensemble des façades. Le garde-corps périphérique est composé de deux tubes ronds. La façade avant présente des arrondis de galerie, un frontispice circulaire qui permet de masquer la forme de la toiture.
En 1867, Ernest Souques achète pour le compte de la Société industrielle de la Pointe-à-Pitre, société fondée avec l'industriel Jean-François Cail, les terrains de Darboussier dans le but de fonder une usine centrale. L'ensemble du matériel est fourni par l'industriel conformément aux statuts de la société, aussi bien les machines de transformation de la canne que les bâtiments en briques et fer. L'usine est inaugurée en grande pompe le 4 avril 1869. En 1907, Souques vend l'usine. Elle devient la Société industrielle et agricole de Pointe-à-Pitre (SIAPAP). En partie endommagés par le cyclone de 1928, les bâtiments sont reconstruits après cette date ; d'autres dans les années 1940. Darboussier fermera ses portes en 1980. La friche industrielle de Darboussier est aujourd'hui en pleine reconversion.

Périodes de construction :
3e quart XIXe siècle

Propriété de la commune