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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
36300 Douadic - France

Code Insee de la commune : 36066
Indre [36] - Châteauroux - Centre - Centre-Val de Loire

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
1 Rue du Suin 36300 Douadic

Eléments protégés :
Eglise : classement par arrêté du 22 septembre 1914

Description :
L'église est couverte d'un toit à longs pans à pignon découvert, en tuiles plates ; le clocher est surmonté d'une flèche polygonale couverte d'ardoise ; la chapelle et la sacristie sont couvertes en appentis massé ; la nef et le chœur sont voûtés en berceau brisé, la chapelle et le porche ont des voûtes d'ogives ; un escalier en vis hors-oeuvre accède aux combles de la nef.

Historique :
Eglise présentant la forme d'un rectangle divisé en cinq travées, les trois premières formant la nef, les deux dernières, un peu plus étroites, le choeur et le sanctuaire. Un clocher carré a été établi à l'intérieur de l'édifice, dans la première travée de la nef dont il traverse la voûte pour se terminer, à l'extérieur, par deux étages. L'intérieur conserve de nombreuses traces de décorations peintes exécutées à diverses époques, et parfois superposées. Le mur de chevet présente une scène du Jugement dernier, datant du XIIIe siècle. Le mur gauche de la première travée de la nef s'orne d'une peinture du XVe siècle représentant la Vierge à l'Enfant sous un dais entouré d'un tracé architectural.
L'église paroissiale Saint-Ambroise semble avoir été construite au cours de la première moitié du XIIIe siècle, en deux campagnes rapprochées mais distinctes : d'abord la nef et le choeur, puis le clocher ; ce dernier n'avait pas été prévu des le début et sa base s'insère curieusement dans la partie centrale de la première travée de la nef ; des peintures murales de la première moitié du XIIIe siècle ornent le choeur, celles des fonts baptismaux datent du dernier quart du siècle ; au XVe siècle, une chapelle Sainte-Catherine est construite du côté sud et le porche est voûté d'ogives ; la charpente de la nef, à chevrons-portant-fermes et contreventée avec croix de Saint-André, date de cette période ; l'église est restaurée en 1852 par Badoglio, architecte de l'arrondissement (contreforts, couverture, remplacement des bardeaux du clocher par de l'ardoise) puis en 1855 par Dauvergne, architecte du département (zinguerie, fourniture de portes neuves et des six colonnettes du portail) ; de 1857 à 1861 l'abbé François Voisin bâtit la sacristie, découvre les peintures murales anciennes, fait restaurer les enduits intérieurs, réalise lui-même l'essentiel des peintures murales nouvelles, fait installer le maître autel et des verrières ; la baie du côté nord du chœur est percée après 1918.

Périodes de construction :
2e moitié XIIe siècle

Propriété de la commune