Monastère des Bénédictines du Calvaire à Angers

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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
49100 Angers - France

Code Insee de la commune : 49007
Maine et Loire [49] - Angers - Pays de la Loire

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
12 Rue Monfroux 49100 Angers

Eléments protégés :
Façades et toitures de l'ensemble des bâtiments ; jardin (cad. G 557 à 559, 592, 593, 596 à 607) : inscription par arrêté du 14 février 1964

Historique :
Issue de l'abbaye de Fontevrault, sous l'impulsion d'Antoinette d'Orléans et du père capucin Joseph, cette congrégation s'implante à Angers en 1619 avec l'appui de Marie de Médicis, gouverneur de l'Anjou. Le couvent occupe le site d'une chapelle médiévale dite Notre-Dame-de-Consolation et du manoir de Bellepoigne, tous deux détruits. Le manoir, logis somptueux, avait été construit à la fin du XIIIe siècle pour Maurice de Craon et ses derniers restes, détruits au XVIe siècle. Le monastère est édifié entre 1620 et 1623 par l'architecte Vincent Camus, auteur du couvent des Minimes (détruit). La 1ère pierre de l'église est posée le 25 avril 1620 par Pierre Rohan, prince de Guéméné et son épouse Antoinette de Bretagne, bienfaiteurs du monastère : leurs armes figuraient à l'entrée de la chapelle qu'ils firent construire sur le flanc ouest de l'église, bénie le 20 janvier 1651 par l'évêque Henri Arnauld. Le pavillon de la porterie datait de 1674 (vestiges). Les bâtiments des communs ainsi que l'oratoire Saint-Benoît, la chapelle du souvenir et une partie des batiments dits de la ferme datent également du XVIIe siècle, avec remaniements intérieurs au siècle suivant (cheminées notamment). L'aile de l'infirmerie est remaniée au XVIIIe siècle. Les deux étages du pavillon situé entre le réfectoire et les communs sont édifiés vers 1783 pour le logement de la marquise de Varenne, pensionnaire des soeurs. Affecté à divers usages de 1792 à 1820 (prison, logements particuliers, église paroissiale) , le couvent est racheté par la congrégation en 1821. D'importants travaux sont effectués dans le courant du XIXe siècle : ainsi le second étage de l'aile sud du cloître est reconstruit en tuffeau, l'église est restaurée par Louis Duvêtre en 1844, puis à nouveau entre 1875 et 1877 avec voûtement de la nef et du choeur des religieuses dans un style gothique angevin. La réfection de la façade d'entrée et de la clôture du choeur relève de cette dernière campagne, tout comme la reconstruction de la chapelle sud et de la deuxième sacristie avec la galerie attenante. Les sculpteurs Chapeau, Moisseron et Ruault participent à ce chantier. Enfin, un long corps de bâtiment est rapporté entre 1864 et 1866 sur la cour d'entrée, destiné au pensionnat de jeunes filles tenu par la communauté depuis le début du XIXe siècle : l'avant-corps sur jardin est ponctué des armes de Pie IX et de l'évêque Angebault, avec la date 1854 en référence au dogme de l'Immaculée Conception défini par Pie IX. Le portail sur la rue Vauvert date des mêmes années.

Périodes de construction :
XVIIe siècle

Propriété d'une association