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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
18300 Jalognes - France

Code Insee de la commune : 18116
Cher [18] - Bourges - Centre - Centre-Val de Loire

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
208 Pesselieres 18300 Jalognes

Eléments protégés :
Les façades et les toitures du château ; le terre-plein ; le pont ; les fossés ; le colombier (cad. F 212, 367, lieudit Pesselières) : inscription par arrêté du 30 juin 2009

Historique :
La première mention de la seigneurie date de 1170. Du 14e au milieu du XVIIe siècle, les aveux et terriers décrivent une maison forte enfermée dans son enceinte, défendue par un châtelet d'entrée flanqué de tours et par de larges douves que franchit un pont-levis à flèches. Au sud, la basse-cour fossoyée abrite les bâtiments d'exploitation dans une enceinte renforcée par des tours. Cette maison forte reste fidèle au plan du château-cour mis en place au XIIIe siècle. Une grosse tour cylindrique flanquait sa façade postérieure en son centre. Fortement endommagée pendant les guerres de Religion, la maison forte fut en partie reconstruite au début du XVIe siècle. Les modifications de la façade sur cour et la construction de l'aile sud-est datent probablement de cette campagne de travaux. Au XVIIIe siècle, le châtelet d'entrée et le pont-levis sont démolis. A la fin du XIXe siècle, les fossés, les murs d'enceinte et les pavillons cantonnant les angles du terre-plein, vestiges de l'appareil défensif de la maison forte, sont supprimés. L'extrémité de l'aile sud-ouest est démolie. La grosse tour est surélevée et couverte d'une terrasse crénelée. L'aile sud-est est partiellement reconstruite et décorée dans un style néo-gothique. Ces travaux, réalisés à partir de 1881, se sont accompagnés de l'installation de nouveaux jardins.
Première mention en 1170 de la seigneurie de Pesselières, possession de la famille de Livron (seigneur de Villequiers). En 1381, il est fait mention du "château et maison forte de Pesselières", propriété de la famille de La Porte. L'aile nord-ouest avec tourelle d'escalier et le corps de logis central gardent des traces de l'édifice médiéval avec des éléments architecturaux datant du XVe siècle. Pendant les guerres de religion, la maison forte de Pesselières est occupée successivement par les troupes de la ligue (1589) puis par celles des royalistes (1591). Elle sera en partie détruite. Le plan du comté de Sancerre de 1674, donne une représentation du château de Pesselières après sa reconstruction partielle, vraisemblablement au 1er quart du XVIIe siècle, par Jean Guibert : plan en U, entouré de douves avec châtelet d'entrée commandant le pont-levis. La porte d'entrée à bossage date de cette campagne de construction et donne accès à un escalier en pierre rampe sur rampe. Dans la 1ère moitié du XVIIIe siècle, l'aile en retour sud-est est reconstruite sur une infrastructure ancienne. Eugène Boin, juge à Sancerre, propriétaire de Pesselières, fait construire une chapelle en 1823 dans la basse cour du château mais c'est à Jean-Baptiste Collard, dans la 2e moitié du XIXe siècle, que l'on doit le réaménagement du château et en particulier de l'aile sud-est avec adjonction d'une tourelle à l'extrémité ; réhaussement de la tour hors oeuvre, sommée de créneaux, modification des ouvertures et réaménagement intérieur dans un style néo-renaissance. Les communs ont été reconstruits et le colombier semble avoir été déplacé. Le plan d'aménagement des jardins, commandé à Louis Cottin, paysagiste à Nevers en 1882, atteste l'envergure des travaux envisagés ; les douves ont été comblées et le pont-levis supprimé. L'aile nord-ouest a été amputée.

Périodes de construction :
XIVe siècle, XVe siècle, XVIe siècle

Propriété privée