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Crédit photo : CHRISTIAN AIRIAU - Sous licence Creative Commons
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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
1 avenue de l'Usine
47500 Fumel - France
Code Insee de la commune : 47106
Lot et Garonne [47] - Agen - Aquitaine - Nouvelle-Aquitaine
Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
34 Avenue de l'Usine 47500 Fumel
Eléments protégés :
La machine soufflante, ainsi que le bâtiment qui l'abrite (cad. AE 414) : classement par arrêté du 3 septembre 2009
Description :
Site industriel desservi par embranchement ferroviaire et par voie navigable. Ateliers de fabrication et de réparation : les plus anciens en pierre et enduit avec toit à longs pans en tuile mécanique et baies en plein cintre et oculus ; les autres ateliers sont en pan de fer et brique ou parpaing de béton ou essentage de tôle et de matériau synthétique avec sheds ou toit à longs pans et lanterneau en ciment amiante ou tôle ondulée en couverture ; bâtiment de la soufflerie en pierre et enduit avec toit à longs pans en tuile mécanique et baies en plein cintre ; château d'eau et centrale hydroélectrique en béton armé avec toit terrasse ; hangar industriel en pan de fer avec charpente métallique apparente en plein cintre et ciment amiante en couverture ; cheminée d'usine en métal ; bureau, conciergerie et vestiaire d'usine en pierre ou brique et enduit avec toit à longs pans en tuile mécanique ; logement patronal avec petit avant-corps semi-circulaire sur le jardin : 2 étages carrés en pierre et enduit avec toit à longs pans en tuile mécanique ; logement de contremaître, cité ouvrière et complexe sportif (voir sous-dossiers IA47000590 et IA 47000591). Surface du site en m2 : 240000 ; surface bâtie en m2 : 80000.
Historique :
La machine soufflante dite machine de Watt est installée en 1870. Elle est destinée à fournir l'air nécessaire à la combustion du minerai dans les hauts fourneaux de la Société Métallurgique du Périgord. Cette entreprise produit, à l'origine, du matériel ferroviaire puis des tuyaux d'adduction d'eau, des becs de gaz pour l'équipement des villes et des bâtis de machines-outils. Construite en Angleterre, la machine à double balancier, en fonte et en bronze, d'environ dix mètres d'envergure, développait une force de 200 ch. La vapeur nécessaire à son fonctionnement était produite par des chaudières depuis détruites. Les cylindres à vapeur et à vent sont verticaux. Un volant d'inertie à quatre segments, d'environ 2 m de diamètre, permettait d'uniformiser le mouvement de la machine dont les piliers de support sont constitués de colonnes cannelées en fonte. Arrêtée depuis 1954, la machine soufflante, minutieusement remise en état en 1986 par la Société Aquitaine de Fonderie Automobile, peut être animée.
En 1874, la Société Métallurgique du Périgord achète un haut fourneau et une fonderie bâtis en 1847 où l'on construit du matériel ferroviaire. Elle lance de nouvelles fabrications telles que les tuyaux pour travaux d'adduction d'eau, les becs de gaz pour l'équipement des villes et des bâtis de machines-outils. D'importants ateliers de fonderie, d'ajustage et de montage sont bâtis. Pendant la guerre de 1914-1918, la société participe à l'effort national en fabriquant des obus. Après la guerre, l'usine doit se reconvertir. L'atelier d'usinage est créé en 1920. En 1935, des accords sont passés avec la société des Fonderies de Pont-à-Mousson qui modernise l'usine, agrandit l'atelier d'usinage en 1940 et construit le barrage hydroélectrique en 1940-1942. En 1941, la Société prend l'appellation Société Minière et Métallurgique du Périgord. Elle acquiert une importance mondiale dans le domaine des chemises pour gros moteurs marins et se tourne parallèlement vers le secteur de l'automobile. La production mensuelle atteint alors 5000 à 6000 t de fonte brute. De 1945 à 1969 la Société ne cesse de faire de nouveaux investissements tels qu'en 1968 avec la mise en marche de la chaîne d'usinage et d'un 3e haut fourneau. A la fin des années 1960, la capacité des halles de centrifugation est portée à plus de 100000 t par an et le site a été considérablement agrandi. En 1970, l'entreprise devient une filiale de la compagnie Saint-Gobain-Pont-à-Mousson. En 1987 les hauts-fourneaux sont arrêtés. Désormais l'usine de fonderie et usinage de pièces mécaniques travaille essentiellement pour de grands constructeurs automobiles mondiaux. La Société Aquitaine de Fonderie Automobile, créée en 1988, fait partie du groupe Valois. Machine soufflante installée en 1870 ; 2 turbines Kaplan dans la centrale hydroélectrique ; cubilots, fours et machines : voir dossier. A partir de 1940, la Société fait construire des cités ouvrières, une cantine, une infirmerie, une clinique pédiatrique et des équipements sportifs importants ; d'autres cités ouvrières seront construites en 1952 puis en 1964, ainsi que des logements de contremaîtres. Salariés : 600 employés en 1880, 1200 en 1903, 3000 en 1914, 2200 en 1950, 2700 en 1963, 4000 en 1970 avec les entreprises satellites, 1150 en 1987 et 800 en 1996 dont 638 ouvriers. Existence d'un fonds d'archives privées.
Périodes de construction :
2e moitié XIXe siècle
Propriété d'un établissement public communal
Ouvert ou fermé à la visite, location de salle, chambres d'hôtes ?
Fiche Mérimée : PA47000039
Dernière mise à jour de la fiche Monumentum : 2024-10-10
Consultez le programme des Journées du Patrimoine pour le Monument Historique Fonderie situé à Fumel en consultant le programme officiel des JEP 2024.