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Adresse renseignée dans la base Mérimée :
63310 Saint-Denis-Combarnazat - France

Code Insee de la commune : 63333
Puy de Dôme [63] - Clermont Ferrand - Auvergne - Auvergne-Rhône-Alpes

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
9006 Place de l'Église Notre-Dame 63310 Saint-Denis-Combarnazat

Eléments protégés :
Eglise de Barnazat (cad. A 478) : inscription par arrêté du 13 octobre 1962

Description :
L'édifice se compose d'une nef unique à deux travées et d'une travée de choeur terminée en abside semi-circulaire. Au plan d'origine sont ajoutées, au sud et au nord de la travée de choeur, deux chapelles latérales formant transept en absides semi-circulaires. Les murs sont en moellon non équarris de calcaire sous enduit. Seule la façade occidentale présente un moyen appareil régulier de calcaire. Les murs sont étayés de contreforts à ressauts et larmiers. Entre les quatre contreforts du choeur s'intercalent trois colonnes engagées dont un seule, au sud, possède un chapiteau sculpté à feuilles et fleurons. Ces colonnes font peut-être partie, tout comme les deux baies centrales, des remaniements de la seconde campagne de travaux du XIXe siècle ; le chapiteau sud étant probablement un remploi. Une corniche court sur tout le corps de l'église. Elle est soutenue par des modillons à copeaux en mur gouttereau nord et par des modillons plus récents à simple cavet sur le reste du bâtiment. A l'intérieur, la voûte d'origine de la nef en berceau plein-cintre était étayée d'un arc doubleau entre la première et la seconde travée. Le départ de ce doubleau reste visible, il sera partiellement pris dans la maçonnerie lors de la construction de la nouvelle voûte en berceau. Le choeur et les chapelles latérales sont couvertes en cul de four. Le doubleau de la nef repose sur deux colonnes engagées aux chapiteaux feuillagés. Deux colonnettes en délit devaient encadrer chacun de ces supports. Deux arcs doubleaux sur piliers engagés séparent également les chapelles latérales du corps de l'église. En façade occidentale, au-dessus du portail, comme à l'intérieur de l'édifice, un arc brisé en andésite décharge le portail. L'espace entre ce dernier et le ressaut externe du portail est comblé de petits moellons de calcaire. Un enduit couvrait ce blocage de moellon en imitant l'appareil régulier du reste de la façade. Le pignon découvert de la façade ouest se prolonge en clocher-mur en moyen appareil d'andésite. La nef est couverte d'un toit à longs pans, tandis que les chapelles latérales et le chevet sous couverts de croupes rondes.

Historique :
Edifice caractéristique des petites églises romanes ayant une architecture locale bien affirmée. La partie ancienne de l'édifice est formée d'un vaisseau terminé par une abside semi circulaire. Deux absidioles latérales au choeur ont été ajoutées à l'époque moderne. La nef et le choeur sont recouverts d'une voûte lambrissée en cintre légèrement surbaissé. Un doubleau séparant la nef en deux, est reçu sur des colonnes engagées par l'intermédiaire de chapiteaux dont la corbeille est sculptée de feuilles plates légèrement retournées à leur extrémité. Le portail occidental, sans doute de la fin du XIIe siècle, semble être un réemploi et n'a pas d'équivalent dans la région. Son style le rapproche de l'école méridionale. Sur le tympan uni est sculpté, en bas-relief, un petit personnage debout.
La fondation de cette église est certainement liée à la présence probable d'un édifice de défense sur la motte de Barnazat. En 1052 l'évêque Rencon fait don des deux églises de Saint-Denis à l'abbaye de La Chaise-Dieu. Un prieuré est alors institué. De 1269 à 1284 le patrimoine du prieuré s'accroît fortement grâce au prieur Falcon de Montgacon. En 1352 le prieuré est uni à la mense conventuelle. Bien que remaniée au XIXe siècle, le plan de l'édifice, ses contreforts et certaines parties du portail témoignent de campagnes de constructions entre 1175 et 1250 (datation par travaux historiques). En 1832 d'importants travaux de réfection sont conduits par l'architecte Aymon Mallay (datation et attribution par source). Ces travaux consistent probablement en une reprise totale des murs. Peut-être doit-on également lui attribuer les remaniements du portail et la construction du clocher-mur. Le plan cadastral de 1835 atteste de l'existence d'une chapelle latérale unique située sur le mur sud mais dont le plan semble modifié. Il pourrait s'agir de la partie de l'édifice couverte d'une voûte d'arrête mentionnée dans le document signé par Mallay. Mais en 1865, cette chapelle est détruite lors d'une importante campagne de travaux. En effet, à cette date, l'architecte Souliac (datation et attribution par source) construit deux chapelles latérales formant transept, reconstruit le voûtement de tout le bâtiment, perce le choeur des deux baies centrales et remplace la charpente. La couverture est reprise à la fin du XXe siècle.

Périodes de construction :
XIIe siècle, XIIIe siècle

Propriété de la commune